Jeanne Malivel… de Laurence-Pauline Boileau [par Tristan an Nedeleg & Lynda Durand]
JEANNE MALIVEL, ICÔNE SOLAIRE DU DESIGN BRETON
L’écriture du film Jeanne Malivel, Un soleil se lève a germé en Laurence-Pauline Boileau après la rencontre d’une galeriste : Magdeleine le Bouffo, une dame très âgée, chaleureuse et vibrante. Une amitié s’est nouée et la conversation a rapidement porté sur une artiste dont les très nombreuses oeuvres couvraient les murs de la maison-galerie : une certaine Jeanne Malivel, dont la réalisatrice n’avais jamais entendu parler…
Retour d’écran sur le film produit par RnB!FILMS, dont l’avant-première aura lieu le 15 juin au Ciné TNB (Rennes) et la diffusion sur TVR à partir du 22 juin…
Nuits Blanches de Janis Aussel [par Franck Vialle]
Son travail en papier découpé a notamment inspiré le long métrage The Breadwinner réalisé par Nora Twomey et produit par le studio Cartoon Saloon. Ses propres films ont voyagé dans de nombreux festivals comme Basav ! ou Emilien, d’autres sont visibles sur internet comme The Hateful Eight, carte blanche d’une minute pour les « Shortcut » d’Arte.
Janis Aussel vient de finir Nuits Blanches produit par la société rennaise JPL Films – le film a été présenté en compétition du Festival National du Film d’Animation en avril 2023.
Retour d’écran en forme de lettre à son auteure…
Les Silencieux de Basile Vuillemin [par Franck Vialle]
SOURDRE PLUS FORT QUE LE CHANT DU LOUP
Le film de Basile Vuillemin Les Silencieux continue joyeusement sa route des festivals en France et ailleurs… avec une première « pêche » de prix, et ce avec une joie non dissimulée, que partagent toutes celles et ceux qui de près ou de loin ont participé à cette aventure. Ces jours-ci, le film part pour Clermont-Ferrand, Mons, Rennes. Pour nous, c’est une occasion toute trouvée de nous plonger dans le film, et d’imaginer faire retentir un peu plus son écho…
Saint Jean Baptiste de Jean-Baptiste Alazard [par Killian Bouthemy]
DRUNK
Dès le titre de son film, le cinéaste Jean Baptiste Alazard se proclame prophète. Avec des fragments d’épiphanie, il revient sur sa Trilogie La Tierce des Paumés en montant des rushs ignorés de ces tournages. Une prise de recul à la première personne qui se rapproche du journal filmé.
Interdit aux chiens et aux italiens d'Alain Ughetto [par Bérangère Portalier]
RITALE SANS MÉMOIRE, OU L’ITALIE ENCHANTÉE
L’Italie, c’est le pays dans lequel on arrive quand on grimpe aux branches de mon arbre généalogique. Si mon nom n’a rien d’italien, c’est qu’il est rattaché à la seule lignée française, celle du père de mon père. Mais la vérité, c’est que tous les autres chemins mènent à Rome, enfin par là-bas. Pourtant, à part une vague sympathie pour les ritals, rien n’a été transmis, alors quand je m’assois dans le fauteuil en velours du cinéma pour voir Interdit aux chiens et aux italiens, je ne me sens même pas concernée.
La projection démarre, et je m’installe confortablement dans le récit. Les personnages ont des trognes terriblement attachantes. Le film fourmille de trouvailles visuelles et narratives, et la voix d’Ariane Ascaride est si douce que c‘est un régal. Je passe un excellent moment.
C’est à quelques minutes de la fin que c’est arrivé.