« Stop Motion forever ! »…
C’est le moins que l’on puisse se dire au regard des belles carrières en salle de Interdit aux chiens et aux Italiens et de Léo, mais aussi en patientant avant les premières projections du très attendu Sauvages de Claude Barras, ou encore en voyant la communauté professionnelle s’activer à l’aube du démarrage de Séraphine à Rennes… et c’est sans compter les productions audiovisuelle en Stop Motion en cours ou en préparation dans les studios hexagonaux…
Dans ce fourmillement, Rennes, ses sociétés de production, ses studios et tous les talents que ses structures fédèrent au fil des ans, tiennent une place de choix, avec Valence et Toulouse.
C’est donc très naturellement que Films en Bretagne et l’AFCA se sont mis en tête d’ancrer à Rennes un rendez-vous international annuel du Stop Motion en déployant un « Parcours Stop Motion » comme nouveau temps fort de l’agenda des professionnels, mais aussi des partenaires nationaux et internationaux du Stop Motion
Retrouvez-nous à Rennes les 16 et 17 avril prochains, dans le cadre du Festival du Film d’Animation de Rennes Métropole… Faisons toujours monter le volume !
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pour la mise en œuvre de cette opération, Films en Bretagne est soutenu par |
DEs invité·es de marque…
Des artistes et professionnel·les de renom ont répondu présent·es à notre invitation. Nous nous réjouissons de les accueillir à Rennes pour découvrir d’incroyables parcours, d’audacieuses propositions, d’inspirantes trouvailles…
Rencontre • mardi 16 avril
Conversation avec Vincent Tavier, producteur chez Panique ! (Belgique)
Cheval, Cowboy et Indien : ces personnages, aussi loufoques, déjantés qu’attachants sont nés de l’imagination débordante des réalisateurs Vincent Patar et Stéphane Aubier et de leur complice de toujours en production, Vincent Tavier.
Poursuites, tours de passe-passe, cascades impossibles : tout y est très rythmé et porté avec un humour étincelant. Les personnages sont animés grâce à la technique du Stop Motion et prennent vie grâce – entre autres – aux voix irrésistiblement drôles de Benoît Poelvoorde (Steven le fermier) ou Bouli Lanners (Âne et Cochon – vous lisez bien !). Éternels gamins, Cowboy et Indien déploient une énergie et une ingéniosité folles afin d’échapper aux corvées ou aux devoirs, et prennent un plaisir tout particulier à faire tourner en bourrique Cheval, figure paternelle un peu bourrue mais bonne pâte. Du pur punk, absurde, hilarant, celles et ceux qui n’ont pas peur de passer un vrai bon moment.
L’aventure de « Panique au village ! », dans toutes ses déclinaisons, est une une folle équipée… qui a su trouver sa place dans le coeur de nombreux spectateurs et de nombreuses spectatrices, mais aussi sur les marchés internationaux… une aventure éditoriale et financière, aux multiples rebondissements…
Retour sur cette aventure avec Vincent Tavier !
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mardi 16 avril, 14h30 • TNB, salle Serreau
Masterclass et étude de cas • mercredi 17 avril
MASTERCLASSE : « PIERRE-LUC GRANJON, ENFANT(S) RÊVEUR(S) ? »
Papier découpé, 2D, Stop Motion, écran d’aiguilles…
Touche à tout, curieux, Pierre-Luc Granjon a exploré et continue d’explorer toutes les facettes et tous les formats de l’animation… et il n’est pas anodin de dire assez simplement que son parcours d’artiste est aussi singulier, que fascinant et toujours en recherche.
Pour cité Xavier Kawa-Topor qui écrivait à propos de lui en 2012 : « Pierre-Luc Granjon est un cinéaste discret. Sur la photo de classe des jeunes réalisateurs français d’animation, on s’apercevrait à peine de sa présence s’il n’était peut-être trahi par ce regard attentif qui le tient toujours comme à distance de ce qui l’entoure. À la différence de la plupart de ses congénères, il ne sort pas d’une école d’animation. Diplômé de l’École d’art appliqué de la ville de Lyon, le jeune homme fait ses débuts professionnels à la toute fin des années 1990 en tant que décorateur, sculpteur et modeleur sur plusieurs court métrages et une série pour enfants Hilltop Hospital réalisée en volume par Pascal Le Nôtre au studio Folimage à Valence. L’envie de s’essayer lui-même à la mise en scène est telle que dès 2001, il signe sa première réalisation, Petite Escapade, produite par Folimage, sélectionnée en compétition à Annecy et Grand Prix du Festival de Séoul. Le film porte d’emblée la griffe d’un auteur à part. Sous les dehors d’un film pour enfants au récit presque anodin, Petite Escapade peut se voir comme la première étape d’une maïeutique par laquelle l’auteur invente son propre projet cinématographique. L’école buissonnière en est à la fois le motif et la métaphore. »
Il nous fait le plaisir de répondre à notre invitation cette année pour une masterclasse exceptionnelle autour de son travail en Stop Motion, des courts-métrages au « spéciaux » pour la télévision, en passant par le long-métrage pour le cinéma… C’est cet artiste « à part » que nous vous invitons à découvrir ou re-découvrir.
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Biographie : Après des études d’histoire de l’art à Genève, Pierre-Luc Granjon intègre l’école d’art appliqué à Lyon. Tout à tour modeleur, animateur et décorateur, il réalise Petite escapade, en 2001, en volume et dessin animé… Sélectionné à Annecy, le film remporte le Grand Prix du Festival de Séoul. En 2004, il signe Le Château des autres et se lance dans le papier découpé avec L’Enfant sans bouche. Il entreprend par la suite, aux côtés de Pascal Le Nôtre et Antoine Lanciaux, une tétralogie des saisons avec L’Hiver de Léon, Le Printemps de Mélie, L’Été de Boniface et L’Automne de Pougne : des personnages hauts en couleurs, un univers médiéval, des choses étranges qui arrivent dans le petit royaume d’Escampette… À travers des techniques différentes et une univers très personnel, Pierre-Luc Granjon conte des histoires à la fois simples et fortes qui pénètrent au plus profond des émotions enfantines. Il travaille sur un projet de long-métrage, Owen et la Forêt des Loups, au studio Foliascope.
Il est également collaborateur artistique de nombreux projets, du côté du cinéma avec, notamment, Mats Grorud pour le long-métrage Wardi, en 2019 (en qualité de responsable de l’animation en volume), ou Jim Capobianco pour Léo la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci (en qualité de co-réalisateur)… du côté du livre aussi, avec La bergère aux mains bleues de Pierre-luc Granjon, Samuel Ribeyron et Amelie-Les-Crayons (Coup de cœur Jeune Public automne 2020 de l’Académie Charles Cros)
mercredi 17 avril, 10h • TNB, salle Serreau
FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE :
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Étude de cas du film LÉO de Jim Capobianco et Pierre-Luc Granjon
Rencontre avec Ilan Urroz, producteur chez Foliascope
et retour d’expériences de Camille Scudier et Maude Gallon collaboratrices artistiques Stop Motion qui sont intervenues dans le processus de fabrication du film.
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Foliascope est une société de production d’animation fondée en 2011 à la Cartoucherie de Bourg-lès-Valence. Dès sa création, Foliascope coproduit avec Folimage L’automne de Pougne, un spécial TV et cinéma de 26 minutes en marionnettes. En 2012, le studio 2D s’agrandit et se dote de ses propres plateaux de stop motion.
À ce jour, Foliascope a produit, coproduit et fabriqué de nombreuses séries, courts métrages et longs métrages.
La société est actuellement dirigée par Ilan Urroz et Nicolas Flory, qui lancent à leur arrivée le développement de trois longs métrages en volume : Wardi (2018), Interdit aux chiens et aux Italiens (Prix du jury au festival d’Annecy 2022) et Léo (2023).
mercredi 17 avril, 12h • TNB, salle Serreau
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« Léo a été réalisé en volume mais également en animation traditionnelle 2D. Aucune histoire ne justifie mieux l’utilisation de ces techniques en image par image qu’une histoire consacrée à Léonard de Vinci. Ce créateur était un artisan, un inventeur et un artiste. Il travaillait de ses mains : il fabriquait ses propres peintures, des instruments de musique, travaillait le bois comme le métal. Il était fasciné par la mécanique, les vis et les engrenages. Il a également dessiné tout au long de sa vie, remplissant ses codex d’idées, de plans, d’analyses et d’études. Cette intense activité artistique trouve un écho dans les techniques d’animation traditionnelles basées sur les marionnettes et le dessin. Le choix du stop motion s’est ainsi imposé très rapidement. Le volume donne instantanément une qualité tactile et une texture aux images. Le rendu est naturel, chaleureux et véritablement authentique, alors que l’animation 3D offre un résultat plus lisse. Avec l’animation en volume, les matériaux sont réels, la lumière influe directement sur les décors et l’univers créé prend ainsi des airs de véritable monde miniature.
Pour autant, nous utilisons des technologies digitales de pointe. À l’image de Léonard de Vinci, nous inventons de nouveaux usages technologiques et nous innovons : nous utilisons des imprimantes 3D pour des matières plastiques et métalliques, le film est photographié numériquement et en haute définition, l’éclairage LED est géré par des procédés automatiques…
Léo est un film sur l’imagination, l’artisanat ; il ne pouvait se faire autrement qu’avec cette savante combinaison de procédés créatifs. »
Jim Capobianco
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Pour rappel, l’équipe artistique…
Jim Capobianco, scénariste et réalisateur : Figure incontournable de l’animation, scénariste de Ratatouille (2007) nommé à l’Oscar du meilleur scénario original, Jim Capobianco est l’auteur et le réalisateur de Léo. Après avoir collaboré durant de nombreuses années avec Disney et Pixar et contribué à la création du Roi Lion, du Monde de Nemo, de Wall-E, Vice-Versa ou encore de Coco, Jim Capobianco signe son premier long métrage en tant qu’auteur réalisateur. | |||
Pierre-Luc Granjon, co-réalisateur : Réalisateur de films en animation traditionnelle, parmi lesquels La grosse bête (en papier découpé), L’Automne de Pougne, L’Eté de Boniface (en stop motion), Le Chien (animé sur un écran d’épingles), Pierre-Luc Granjon est un collaborateur essentiel sur les étapes de l’écriture du script et de la création artistique, mais aussi de la conception technique. Il est par ailleurs auteur de livres jeunesse. | |||
Kim Keukeleire, directrice de l’animation : Personnalité incontournable de l’animation en volume, Kim Keukelaire a travaillé sur nombre de longs métrages parmi les plus marquants de ces dernières décennies : L’Île aux chiens et Fantastic Mr. Fox de Wes Anderson, Ma vie de Courgette, Chicken Run, ainsi que Frankenweenie de Tim Burton. Kim Keukelaire a également signé la direction de l’animation du dernier film de Guillermo del Toro, Pinocchio. Elle dirige l’animation en volume de Léo. |
LIRE AUSSI
L’ARTICLE DU CNC : « Comment a été réalisé « Léo », le film d’animation sur Léonard de Vinci »
Interview de Kim Keukeleire dans le cadre de l’avant-première au Festival de Valenciennes (2018)
DEs chantiers en cours
Les rencontres professionnelles, c’est aussi l’occasion de mettre les mains dans la machine, où voir des mains s’agiter dans la machine… Une table-ronde thématique, et un work in progress : deux salles deux ambiances, mais voilà deux occasions de côtoyer les chantiers !
Table-ronde • mardi 16 avril
Economie du Stop Motion et enjeu de la formation
Donnant suite aux échanges de l’an dernier qui portait sur l’Economie du stop motion*, nous abordons durant cette table ronde les enjeux de la formation dans le contexte 2024 qui est celui d’un ralentissement d’activité mais aussi d’une forte impulsion donnée dans le cadre de La grande fabrique de l’image à cette filière d’excellence française.
L’émergence des talents, la montée en compétences, les parcours professionnels, les métiers en tension sont les problématiques que nous questionnerons de même que nous poserons la question des enjeux de formations dans les écoles et dans les studios.
Court-métrage, spécial TV, série, long métrage : quelles productions pour trouver une alternance vertueuse en termes d’économie et de renouvellement des talents (au-delà des enjeux artistiques) ? Comment contribuer à la montée en compétence à travers la composition des équipes selon les besoins de ces différents formats ? La notion de plan de charge pour les studios (perspectives de moyen terme). Dans ce domaine, relativement étroit de la stop motion, des mutualisations sont-elles possibles à l’échelle nationale et/ou européenne ? Quels sont, aujourd’hui, les métiers en tension (l’an dernier étaient cités les postes de directeur·rice de la photographie, de chef·fe décorateur·rice, d’animateur·rices) ? La co-production européenne fonctionne plutôt bien au plan des financements et du partage du travail. Les acteurs européens peuvent-ils imaginer de porter un projet plus ambitieux de « joint venture » des savoir-faire et talents ?
L’enjeu de la formation pour les métiers de la stop motion est de taille… Comment combiner formations initiales et « compagnonnage » en studio ? Au-delà des possibilités offertes dans certaines écoles (EMCA et Atelier de Sèvres évoquées l’an dernier) quels partenariats développer avec les écoles ? Spécialisation ou polyvalence, quel choix opérer pour mener une carrière dans la stop motion ? Quelles nouvelles formations mettre en place pour permettre de répondre à la perspective de croissance du secteur ?
Avec le projet « Générations Start Motion », Films en Bretagne et l’École Européenne des Beaux-Arts de Bretagne proposent des éléments de réponse… avec le soutien de France 2030 : La Grande Fabrique de l’Image.
conversation avec Mathieu Courtois (Studio Personne n’est Parfait !) • Camille Scudier (technicienne Stop Motion armatures / accessoires) • Vincent Tavier (producteur, Panique ! – Bruxelles) • Perrine Vincent (CNC)
modération : Patrick Eveno
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mardi 16 avril, 15h30 • TNB, salle Serreau
* Retrouver le verbatim de la table ronde du 3 avril 2023 : « Économie du stop motion : un modèle qui s’invente, une concertation à nourrir et une histoire à écrire » ICI |
Work in progress
Signal
un film écrit et réalisé par Mathilde Parquet et Emma Carré
Claudie a un drôle de métier : Elle sonde l’espace à la recherche de signes de vies extra-terrestres, afin d’établir le contact. Et si, à force de passer le plus clair de son temps tournée vers l’infini intersidéral, elle finissait par perdre le contact avec la Terre?
avec une musique originale de Pablo Pico
une coproduction Vivement Lundi ! / Lumiere / Komadoli avec la participation de France 2 / TVR / Tébéo / Tébésud / TVR Tempo avec le soutien de Rennes Métropole / Rennes Métropole (créativités croisée) / CNC (Faia, CVS, AP) Bourse des festivals Auvergne Rhône Alpes Cinéma MIFA, les régions Bretagne, Rhône Alpes et Pays de la Loire, la Procirep et l‘Angoa, le VAF, Tax shelter Belgique
Prix Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma/Bourse des festivals (Pitch MIFA — 2021)
Mathilde a toujours su que la création ferait partie de sa vie, soit avec la danse qu’elle pratique ou bien avec le dessin. Bac en poche, elle passe par l’atelier de Sèvres pour une prépa, puis un DMA cinéma d’animation avant d’intégrer l’EMCA et sortir diplômée de La Poudrière à Valence en 2015. Ses films de fin d’étude Louis et Petit Homme ont chacun été sélectionné dans plusieurs festivals dont le Festival International d’Annecy. Mathilde engrange ensuite plusieurs expériences comme storyboardeuse, et comme animatrice 2D ou stopmotion. Elle réalise également Trona Pinnacles (2020) qui sera notamment sélectionné au Festival International du court-métrage de Clermont Ferrand. Signal est sa première comédie musicale. |
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Après un brillant parcours scientifique, Emma choisit entre son esprit cartésien et son esprit créatif, et entame une formation aux métiers de l’animation. Elle commence par l’ESAAT à Roubaix, puis l’EMCA et sort diplômée de La Poudrière à Valence en 2015. Ses études lui permettent d’avoir plusieurs expériences : elle est animatrice sur The Seth project (ONF – NFB, Montréal, Canada), The Animation workshop (Danemark). Son film de fin d’étude Silence est présenté en compétition au Festival International d’Annecy 2016. Elle réalise ensuite deux saisons de la série #DansLaToile pour France TV, Radio Canada, RTS, RTBF et TV5 Monde. La série sera également publiée aux éditions MILAN jeunesse. Signal est sa première réalisation en stopmotion. |
Lorsqu’elle débarque en Bretagne, Aurélie n’a que 5 ans mais comprend assez vite qu’aimer le chocolat ne l’aidera pas à devenir bretonne. Après une adolescence à squatter le cinéma de quartier, elle participe à l’organisation du Festival Travelling à Rennes et au Festival du Film Britannique de Dinard. Elle obtient ensuite un diplôme d’Ingénierie Culturelle à l’Université Lille 3 en 2001. La même année, elle rejoint les équipes de Vivement Lundi !. Elle y devient productrice exécutive puis productrice déléguée en 2015 de documentaires (Hikikomori, à l’écoute du silence, Moka Malo, des corsaires à la conquête du café …), de séries d’animation (#DansLaToile, Compostman et moi…) et plus récemment de court métrages (la comédie musicale SIGNAL). Parallèlement, elle ne cesse de travailler son intégration bretonne en développant une addiction au caramel au beurre salé. |
mercredi 17 avril à 16h30 – TNB (salle Serreau)
WIP présenté par Mathilde Parquet, Emma Carré (réalisatrices) et Aurélie Angebault (productrice Vivement Lundi !)
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Lola et le Piano à Bruits
un film de Augusto Zanovello
Lola 11 ans est la soeur de Simon 5 ans, son petit frère qui vit dans son monde. En l’observant, elle remarque sa grande sensibilité aux petits sons cachés. Avec son ami Rolih, ils décident de construire une machine à bruits pour communiquer avec lui.
une production Folimage / Komadoli / Nadasdy Film / Momakin / WFF / EC1 Lodz avec la participation de France Télévisions, CNC, Région Auvergne-Rhône-Alpes, Département de la Drôme et Valence Romans Agglo (en partenariat avec le CNC), Région Grand Est, Eurométropole de Strasbourg, Procirep, Angoa, BFM Alsace, Gebeka Films, Prime Entertainment Group
Mizuho Sato-Zanovello est née le 20 oct. 1961 à Tokyo… Diplômée de l’École d’Art Décoratif de Nice, et artiste multi-talents, elle à la fois créatrice graphique, story-boardeuse (Peter Pan en 2014 / Calimero en 2012 / Mouk en 2010…), prend en charge la supervision de la fabrication des marionnettes et costumes (Lola et le piano à bruits en 2022), la fabrication de perruques des marionnettes (Léo en 2022), la fabrication de marionnettes et costumes (Komaneko en 2020 / Adèle et Barnabé en 2020 / Le faune en 2019-2021, Les chevaliers de Basse-cour en 2017, Djimix en 2015…). Elle a également réalisé plusieurs courts-métrages : La Flamme Bleue (1987), Comment devenir Champion de Tennis (sélection Annecy 1987), La Boîte (1985), Senju (sélection Annecy 1985) |
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Éric Bézy est réalisateur en stopmotion, décorateur, animateur stopmotion ainsi que fabriquant de spectacles. Son éventail de compétences vient d’un cheminement d’expériences allant de la décoration de cinéma en passant par chef opérateur, animateur modeleur pour des films en pâte à modeler, comédien de théâtre de rue, constructeur d’un sous-marin, créateur d’installations Super 8 mm à réalisateur en stop motion. Ses différentes expériences ont un point commun, l’image et plus particulièrement l’image animée. Eric interroge la perception et la relation au temps, la fabrication de l’Image et ses codes. |
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Après des études en Arts du Spectacle puis une licence en gestion de production aux Gobelins, et divers stages dans des sociétés d’animation, à L’équipée, à Double Mètre Animation, à Autour de Minuit, Solenne Blanc se dirige vers la gestion de production de courts métrages d’animation à Folimage. Elle y suit les courts métrages depuis 2018. |
mercredi 17 avril à 17h30 – TNB (salle Serreau)
WIP présenté par Mizuho Sato (créatrice graphique / créatrice de marionnettes), Éric Bézy (décorateur) et Solenne Blanc (productrice Folimage)
DEs Films à partager
Mardi 16 avril : programme spécial STOP motion
Le sexe de ma mère (PEEPING MOM) de Francis Canitrot France — 14 minutes — 2023 À cinquante ans, Éli s’occupe de sa mère. Intrusive et lubrique, la vieille dame est nostalgique d’une jeunesse débridée, « le cul » est une idée fixe chez elle. avec Bruno Magne, Corinne Noël, Jessie Lambotte, Martial Le Minoux, Cécile Gatto Compétition Officielle Cannes 2023 |
Francis Canitrot entame des études de mathématiques puis s’oriente vers le cinéma d’animation. Après une formation en animation 3D, il travaille plusieurs années au sein d’Autour de Minuit comme graphiste VFX et décorateur Stop Motion (Panique au village). C’est sa rencontre avec Jérémy Clapin en 2013 qui lui donne l’envie de faire ses propres films. Depuis il travaille régulièrement chez Folivari, Xilam et La Station Animation comme superviseur de production tout en développant ses projets. |
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Electra de Daria Kashcheeva République Tchèque / Slovaquie / France — 24 minutes — 2023 Electra repense à son dixième anniversaire, mêlant souvenirs, rêves et fantasmes cachés. Notre mémoire n’est-elle pas qu’une fiction ? Ou un mythe ? Scénario : Daria Kashcheeva • Décors : Marek Špitálský • Animation : Marek Jasaň, Vojtěch Kiss • Caméra : Tomáš Frkal • Musique : Lucas Verreman • Son : Miroslav Chaloupka • Montage : Alexander Kashcheeva Sélection Officielle Cinéfondation Cannes 2023 |
Daria Kashcheeva est née en 1986 à Douchanbé, au Tadjikistan. Elle étudie le cinéma d’animation à la FAMU à Prague. Ses films d’étudiante ont été présentés dans de nombreux festivals internationaux. To Accept a remporté la compétition de films Nespresso Talents 2017 à Cannes. Daughter, sélectionné au Festival du film d’animation d’Annecy, a été primé meilleur film étudiant en 2019 et été nominé par la suite aux Oscars 2020. Electra a été sélectionné dans de nombreux festivals à travers le monde, et plusieurs fois récompensé… |
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Koerkorter (DOG APARTMENT) de Priit Tender Estonie — 14 minutes — 2022 La malchance a envoyé un danseur de ballet dans un kolkhoze de banlieue, où il devra mener une lutte prosaïque contre la routine, les animaux domestiques et l’alcool. Réalisateur : Priit Tender • image : Ragnar Neljandi • son : Gabriel Solis • montage : Priit Tender • animation : Marili Sokk, Egert Kesa BEST ANIMATED FILM, AoDR-Academy of Death Races Film Festival London 2024 |
Priit Tender (1971) is an animation film director. He started his career in Joonisfilm. He has used different animation techniques in his films. |
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Portrait de Famille de Lea Vidaković France / Croatie / Serbie — 14 minutes — 2023 Alors que l’Autriche-Hongrie est au bord de l’effondrement, Andras et sa fille sont surpris par la visite de l’imprévisible frère d’Andras, Zoltan, qui vient accompagné de sa grande famille.
Scénariste : Lea Vidaković • Image : Lea Vidaković, Damien Buquen • Montage : Iva Kraljević • Montage son : Ognjen Obradović • Animation : Marion Le Guillou, Bilitis Levillain, Violette Delvoye • Bruitage : Igor Suzić • Mixage et création sonore : Zoran Maksimović Grand Prix du festival international d’animation de Varna 2023 |
Diplômée en 2007 de l’Académie des Arts de Zagreb (Arts graphiques et peinture), Lea Vidaković participe à un échange avec l’école de cinéma tchèque, la FAMU puis suit un cursus en animation au Volda University College en Norvège. Elle découvre la conception et l’animation de marionnettes en 2009 au sein de la Glamorgan University à Cardiff. De 2011 à 2020, elle obtient un Master en Arts visuels à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Gand en Belgique et un PHD en Animation à la Nanyang Technology University à Singapour. |
Mercredi 17 avril : Un film à voir et à revoir !
LÉO, LA FABULEUSE HISTOIRE DE LÉONARD DE VINCI
de Jim Capobianco et Pierre-Luc Granjon