L'INTERPRÈTE ET SON EMPREINTE : le jeu à l'épreuve de l'image, du son, du montage... et des cinéastes !

 
Parcours de formation piloté en collaboration avec PASCALE BRETON Films en Bretagne invite la cinéaste Pascale Breton à imprimer son empreinte sur le parcours de formation dédié aux interprètes et à concevoir un temps de travail rare et précieux. Cette formation, unique en Bretagne, prend en compte le contexte professionnel dans lequel évoluent les acteurs et actrices au quotidien. Affiner et renforcer son outil de travail comme on le fait d’un muscle, (re)trouver du sens à l’exercice du casting et au développement de son réseau, multiplier ses domaines d’interventions en approfondissant sa technique vocale et en pratiquant la voix-off… De multiples facettes pour un même métier, qui seront développées dans le Parcours L'INTERPRETE ET SON EMPREINTE par une équipe de professionnels-ressources portant chacun des visions, techniques et outils complémentaires. Un travail au long court, intense et passionnant, et qui prend le temps de l’expérience.
 

Parcours de Formation piloté en collaboration avec PASCALE BRETON

Déroulement de la formation

Objectifs de la formation : 

  • Développer ses compétences techniques et son savoir-faire dans le domaine de l’interprétation au cinéma
  • Développer son agilité en élargissant son domaine d’action : acquérir des techniques vocales et être capable d’intervenir dans le domaine de la voix-off
  • Valoriser ses compétences et développer son réseau professionnel en maîtrisant les fondamentaux du casting

Public : comédien·nes professionnel·les souhaitant développer leurs compétences en interprétation et élargir leurs champs d’intervention professionnelle.

Pré-requis :  au minimum 2 ans d’expérience.

Durée totale : 18 jours, soit 126 heures

Dates : 

  • module 1 : JEU FACE CAMERA – du 9 au 13 mai & du 16 au 20 mai 2022 en immersion à Gâvres – Maison Glaz (10 jours, soit 70h)
  • module 2 : REUSSIR SON CASTING – les 27-28 juin 2022 à Lorient + 7 h en distanciel (3 jours, soit 21h)
  • module 3 : VOIX-OFF & TECHNIQUE VOCALE – du 17 au 21 octobre 2022 à Quimper  ( 5 jours, soit 35h)

Lieux de la formation : Gâvres / Lorient / Quimper

Prix de la formation : 5159 € TTC (40,94€ / heure)

  • Prise en charge possible du coût pédagogique par l’AFDAS ou un autre OPCO. D’autres dispositifs existent également, se renseigner auprès de Films en Bretagne.
  • Repas et hébergement à la charge du stagiaire. Remboursement possible de l’hébergement et des frais de repas par l’OPCO, se renseigner auprès du financeur de la formation.
  • Pour le module 1 à Gâvres : les repas du midi sont organisés et pris en charge. Possibilité d’organiser un hébergement sur place en chambre individuelle ou partagée. Contactez Films en Bretagne pour plus d’informations.

Il est impératif de suivre la globalité du parcours de formationLes personnes inscrites s’engagent ainsi à suivre ce cycle de 3 modules complémentaires.

Évaluation des stagiaires : auto-évaluation à l’issue de la formation.

Inscriptions jusqu’au 8 avril 2022 – closes

Délais de réponse : 6 jours ouvrables après la fin de l’appel à candidatures

Nombre maximum de stagiaires : 10

 

L'EQUIPE DE FORMATEURS

Née à Morlaix, d’abord géographe, Pascale Breton vient au cinéma par la cinéphilie et l’écriture de scénario. En1995, elle réalise son premier film, le moyen-métrage La Huitième Nuit, Grand Prix et Prix de la Meilleure Première œuvre au Festival de Clermont-Ferrand. Suivront trois autres court-métrages, tous très remarqués, dont le plus connu, Les Filles du douze, est distingué par le Grand Prix du Festival de Brest et une nomination au César en 2002.Revenue vivre en Bretagne au début des années 2000, Pascale Breton encadre de nombreux ateliers d’écriture de scénario et de mise en scène, aussi bien dans des lycées que dans des universités ou des écoles d’art, en France et à l’étranger.Le légendaire producteur Paulo Branco accueille en 2003 le tournage de son premier long-métrage, Illumination.

En 2015, son deuxième long-métrage, Suite Armoricaine, est sélectionné en compétition internationale au Festival de Locarno où il remporte le Prix FIPRESCI, avant de sortir en 2016 avec un rare enthousiasme critique.Télérama voit en lui le plus beau film breton sinon le plus beau film français de 2016.Au théâtre, elle collabore avec Mélanie Leray comme dramaturge sur la pièce de Mike Bartlett, Contractions (2012) et traductrice (Blasted de Sarah Kane, en préparation). Elle vient de finir l’écriture de « La Maison de Phèdre » pour le metteur en scène nantais Clément Pascaud (création en 2023-24).Son prochain long-métrage s’intitule Marcel Marcel.

derives.tv/la-huitieme-nuit

www.kubweb.media/page/pascale-breton-suite-armoricaine

www.facebook.com/pascale.breton.946

Camille Lotteau a monté pas mal de films, en a parfois fabriqué l’image voire le son, a collaboré à d’autres…

Il a notamment travaillé avec Pascale Breton, Béatrice Romand, Raùl Ruiz, Éric Judor, Arielle Dombasle, Pascale Bodet, Danis Tanovic, Marie Voignier, Claude Lanzmann, Anne Amzallag, Bernard-Henri Lévy, Dominique Marchais, Christelle Lheureux, Véronique Aubouy…

Il a par ailleurs réalisé plus de films que le nombre de spectateurs qui les ont vus.

J’ai commencé à éclairer et cadrer peu après 2005, à la sortie de l’école Louis Lumière.

Travailler comme Chef Opérateur s’apparente à un voyage en compagnie du metteur en scène. Au fil des étapes de préparation – discussions, lectures, projections, repérages – puis au tournage, nous recherchons l’âme du film. Comment provoquer le sens, saisir l’émotion de façon la plus juste, en cadre et en lumière ? J’ai notamment collaboré avec une trentaine de cinéastes, dont Guillaume Brac (A L’abordage, Contes de Juillet), Eric Baudelaire (Aka Jihadi, Un Film Dramatique), etc.

En parallèle du métier de Chef opérateur: j’ai suivi jusqu’en 2018 la piste d’Assistant Opérateur, en apprenant aux côtés de Chefs confirmés tel Claire Mathon (Portrait de la jeune fille en feu, Une vie violente, Rester vertical) ou Tom Harari (Suite Armoricaine, Diamant noir, Tonnerre, Un monde sans femme).

Après avoir fait des études aux beaux arts et dans une école de danse, Clémentine Fritsch a accompagné pendant plusieurs années les acteurs en tant que bookeuse pour une agence à Paris. A force de les côtoyer, elle s’est reconvertie naturellement dans le casting en commençant d’abord par assister des grands noms du métier tel que Gigi Akoka, Laure Cochener, Marie-France Michel, Fanny de Donceel, Ophélie Gelber… Travaillant aux côtés de réalisateurs comme Cédric Klapisch, Yvan Atal, Olivier Dahan, Michel Leclerc, Jean-Xavier de Lestrade… 

En région Bretagne depuis plusieurs années, elle travaille en tant que directrice de casting pour le cinéma et la télévision sur de nombreux projets en région Bretagne et Parisienne et fait partie de l’association des directeurs.rice.s de casting de L’ARDA. 
Après des études de cinéma et d’audiovisuel entre Toulouse et Paris et un peu d’animation radio, j’ai commencé à travailler le son des films -longs, courts, documentaires, séries- il y a une douzaine d’années, d’abord en tant que second assistant, puis perchman et enfin chef opérateur du son (« ingénieur du son »).
Mon métier consiste en la traduction des intention de mise en scène en concrétisation technique.
La diction des comédien.ne.s, l’interprétation de leurs personnages sont mon quotidien, comme l’acoustique des décors ou cacher des micros dans les costumes ; en m’adaptant aux contraintes, souvent créatrices, posées par la mise en scène et l’image. Je travaille avec une équipe composée d’un.e perchman et parfois d’un.e second.e assistant.e.
Zoran et Ludovic Boukherma, Cédric Ido, Giovanni Aloi sont les derniers réalisateurs avec qui j’ai travaillé.
Je fais aussi de la post-production, montage son, ou montage des directs. Ainsi j’ai monté le son de Suite Armoricaine de Pascale Breton.

Chanteuse et musicienne, diplômée du collège de psychophonie agréé M.L. Aucher, diplômée en sophrologie, certifiée Bones for life et cohérence cardiaque.
Elle a chanté et joué dans plusieurs formations électro-acoustique, jazz moderne, chanson à textes, lyriques, et mis en scène des spectacles pour adultes et enfants.
Marie-Anne propose un travail de la voix chantée, qui conduit progressivement le stagiaire à une découverte approfondie de sa voix et de son corps.
Elle utilise différents outils vocaux et corporels.

« j’établis des directions de travail qui tiennent compte des empreintes et des besoins de chacune et de chacun ».

www.voixetcouleur.fr


Le lieu de résidence du module 1 : Maison Glaz, tiers-lieu les pieds dans l'eau sur la presqu'île de Gâvres

maison GLAZ - Tiers-lieu les pieds dans l'eau

NOTE D’INTENTION de PASCALE BRETON

L’interprète et son empreinte

Le jeu avec l’image, le son et… les cinéastes

Jouer au cinéma demande moins de technique qu’au théâtre.

Il faut surtout s’abandonner, plonger dans le film comme dans une piscine.

Le reste vient ensuite, progressivement, sans que la conscience en soit toujours nécessaire : un film en chantier c’est une mosaïque, et pour tout le monde ! L’interprète au cinéma est invité à rencontrer la joie qu’il y a à composer un personnage petit bout par petit bout – bouts d’images, bouts de sons, éclairs de lumière, et l’écheveau des regards qui tisse et oriente le récit.

Aussi je voudrais que nous explorions ces deux extrêmes : l’intime retrouvé d’un soi qui se prête à l’offrande, et la démultiplication dans l’espace et le temps du corps et de la psyché de l’interprète au contact des outils d’enregistrement (caméras, micros) mais aussi et surtout dans la géométrie du découpage et du montage.

Pendant deux semaines nous serons sans cesse en tournage, en écriture aussi. Car je souhaite vous inviter à contribuer à vos dialogues.

La première semaine nous ferons des variations sur les valeurs de plans, de façon à apprivoiser l’œil noir de la caméra et à prendre conscience de la subtilité du son au cinéma. Camille Lotteau, mon collaborateur capital, montera au fur et à mesure les exercices.

La deuxième semaine nous serons rejoints pendant deux jours par un chef-opérateur, un ingénieur du son et une maquilleuse. Nous tournerons alors dans des conditions de tournage quasi-professionnel une scène onirique, que nous aurons préparée les deux jours précédents. Et le dernier nous tenterons de le finaliser ensemble, autour de la table de montage.

Merci, Films en Bretagne, de nous inviter à passer ensemble ces semaines consacrées à l’expérience de l’empreinte dans la fructueuse matrice technique du cinéma.

Pascale Breton

RENDEZ-VOUS RESEAU - autour de l'intermittence

En complément de ces sessions de formation, sont également proposées deux journées rendez-vous réseau, sous forme de séminaires :

Séminaire « Accompagnement des jeunes professionnels et nouveaux arrivants : contrats et aide financière en tant qu’intermittent du spectacle » (2 jours – formateur : Yann Gaudin)

CONTACTS

Stéphanie COQUILLON • Coordinatrice pédagogique
stephaniecoquillon.formation[at]filmsenbretagne.org

tél : 09 81 92 72 78