[L’Atelier de FeB & Partager l’expérience] Festival national du film d’animation 2022, DEUX RENDEZ-VOUS AVEC FILMS EN BRETAGNE les 25 et 26 avril


banniere AFCA22

Le Festival national du film d’animation revient pour sa 28e édition dans les salles de Rennes métropole, du 23 au 27 avril. 

Films en Bretagne est heureux de s’associer à l’événement et co-organise deux rendez-vous professionnels en partenariat avec l’AFCA. La Matinée du Volume (lundi 25 avril) révèlera les secrets de fabrication de deux oeuvres en stop motion en cours de fabrication. Nous étudierons également, lors de cette matinée, le dispositif d’une coproduction européenne audacieuse, et une étude de cas sera consacrée à l’apport de la 3D dans la fabrication en volume. Mardi 26 avril, les questions écologiques seront au coeur du débat et interrogeront les pratiques, pour maîtriser l’impact environnemental de l’animation.


Matinée du volume #1 • Lundi 25 Avril • 9h45 • ARVOR (salle 1)

Savoir-faire et techniques :
FOCUS SUR DEUX PRODUCTIONS EN COURS

(Work In Progress)

Ce rendez-vous propose de mettre en lumière les savoir-faire et l’ingéniosité d’artistes du Stop Motion pour la fabrication de leurs films : pratiques artisanales, dispositifs empiriques, pratiques hybrides 3D / volume… Réalisateur·trices et producteur·trices font part de leurs expériences et parcours respectifs, et de leur pratique actuelle, dans le cadre de film en cours. Plongez dans les secrets de fabrication d’Une Guitare à la mer de Sophie Roze et Eli de Francis Canitrot !

Intervenant·es : Sophie Roze, Jean-François Bigot, Francis Canitrot, Franck Samuel


UNE GUITARE À LA MER
de Sophie Roze
spécial TV 26 minutes • marionnettes animées • production JPL Films pour Canal Plus
destiné aux enfants à partir de 4 ans

synopsis : Une fouine, dont le métier absurde consiste à faire du porte-à-porte pour vendre des cravates, sillonne les routes de campagne. Considérée commenuisible, en perpétuelle errance, elle décide de tenter sa chance dans la forêt. Son destin va alors changer grâce à l’aide inconditionnelle d’un hérisson. L’arrivée d’un troisième personnage, un capybara (petit rongeur herbivore) déraciné, obligé de fuir son pays pour des raisons que l’on devine climatiques, va amener la fouine à être à son tour dans une démarche d’entraide et finalement, à trouver sa place définitive.


« Je souhaite réaliser ce film en stop-motion car j’aime le rapport à l’espace que propose cette technique, ainsi que le côté « concret » de la marionnette. Les personnages d’Une Guitare à la Mer, qui seront des marionnettes en volume, seront recouverts de papier, peints à l’aquarelle, avec quelques notes de tissus, notamment concernant le petit plastron blanc de la fouine et l’extrémité de sa queue, en fausse fourrure. Les yeux, en têtes d’épingle, seront noirs et brillants, accentuant un regard énigmatique. Ces animaux sauvages évoluent dans une nature que je souhaite mettre en valeur, en proposant notamment une grande profondeur de champ.
Les éléments de décors les plus proches de la caméra seront en volume, recouverts de papier et peints à l’aquarelle. Ceux plus lointains seront traités à plat, en papier également, placés à la verticale. […] Dans mes recherches graphiques, j’ai pu constater que les surfaces peintes à l’aquarelle permettent une belle accroche de la lumière, et qu’il était également intéressant de conserver des zones de «blanc» afin de pas boucher toute l’image et de conserver un côté aéré, en fuyant le « trop de matière » ». Sophie Roze

Formée à la Poudrière (2003-2005), Sophie Roze est réalisatrice de film d’animation, technicienne animatrice et illustratrice. Elle est notamment réalisatrice de Neige (2014 – co-réalisation avec Antoine Lanciaux – 26 mn, papier découpé – prod. Folimage), L’Oiseau-cachalot (2010 – 7mn, papier découpé – prod. Editions corridor), Les Escargots de Joseph (2009 – 12 mn, marionnettes pro. JPL Films). En qualité de technicienne, elle a fabriqué les pantins en papier découpé de Coeur fondant (2019 – court-métrage de Benoît Chieux), Le refuge de l’Ecureuil (2018 – court-métrage de Chaïtane Conversat), Le petit bonhomme de poche (2016, court-métrage d’Ana Chubinitze), Le renard minuscule (2015 – court-métrage d’Aline Quertain et Sylwia Szkiladz), La petite fille aux allumettes (2014, court-métrage de Jean Faravel). Elle a également été animatrice volume pour Wardi (2019 long-métrage de Mats Grorud) et Bonjour, le monde ! Pilote de série d’Anne-lise Koehle.

JPL Films est une société de production cinématographique et audiovisuelle indépendante basée à Rennes. Créée en juillet 1995 par Jean-Pierre Lemouland, dirigée aujourd’hui par Camille Raulo et Jean-François Bigot, la société est spécialisée dans le cinéma d’animation (courts-métrages, spéciaux TV et séries). JPL Films connaît une nouvelle étape dans son développement avec la production déléguée majoritaire de son premier long métrage d’animation : Louise en Hiver de Jean-François Laguionie sorti en salle en novembre 2016. Cette approche éclectique et diversifiée (genres, formats, publics ciblés, langues originales) est souhaitée et affirmée. Dans tous les cas, il s’agit d’œuvres d’auteurs allant du très poétique au plus dérangeant mais toujours avec une forte dimension humaine et des identités visuelles ou graphiques affirmées. JPL Films est cinq fois finaliste au Cartoon d’Or, et son palmarès compte un FIPA d’Or, deux nominations aux César, de nombreux grands prix dans des festivals de catégorie 1 et près de 200 prix en provenance des cinq continents.


ELI de Francis Canitrot
court-métrage 12 minutes • animation 3d et stop-motion • production La Station animation
destiné au public adulte • Distribué par Miyu Distribution

synopsis : À cinquante ans, le quotidien d’Éli se résume à s’occuper et supporter une mère handicapée au caractère bien trempé. Intrusive en ce qui concerne la vie sexuelle de son fils, elle aimerait qu’il fasse la connaissance intime de la voisine, Nathalie. Nostalgique d’une jeunesse débridée, « le cul » est une idée fixe chez Marie ce qui a le don d’empoisonner la vie de son fils. Une nuit, la vieille dame meurt. Les rapports conflictuels entre Éli et Marie ne sont pour autant pas résolus…


« L’intention artistique finale est de rendre une image très proche de la matière, brute, soulignant l’âpreté des conditions de vie et l’état psychologique d’enfermement du personnage principal. D’un point de vue graphique, les décors seront des maquettes filmées dans lesquelles nous intégrerons des personnages en 3D avec un rendu de marionnettes de stop-motion. En plus d’être une bonne alternative à la stop-motion « pure » coûteuse et peu flexible, cette technique permettra de conserver un rendu très proche de la matière et d’avoir des personnages plus malléables. L’expression des visages sera plus souple et les corps pourront éventuellement se déformer au-delà des limites d’une marionnette de stop-motion classique.

Les décors seront d’abord fabriqués à l’échelle 1/12ème puis filmés en studio. Lors de la fabrication nous ne traiterons pas les décors intérieurs de la même manière que les décors extérieurs : les intérieurs seront entièrement fabriqués, contrairement aux extérieurs dont seuls les avants plans seront en maquette. Les fonds seront, quant à eux, des matte painting. […] Les personnages seront traités en 3d avec un rendu « pâte-à-modeler » puis intégrés aux décors maquettes. Tous les objets en interaction avec les personnages seront eux aussi faits en 3d. Afin d’être au plus proche d’un rendu « stop-motion », les visages des personnages seront, eux, modelés en résine, scannés (par photogrammétrie) puis intégrés au reste du corps des personnages ». Francis Canitrot

Francis Canitrot est scénariste, auteur graphique & réalisateur. Diplômé de Supinfocom Arles Cycle Supérieur Infographie et Réalisation Numérique il a notamment travaillé pour La Station Animation en tant que superviseur général sur la série Partie de Campagne, pour La Cachette en tant que superviseur du Composing sur la série Primal de Genndy Tartakovsky, pour Digital Banana Studios en tant que chef-décorateur stop-motion sur la série Les Leaflees, pour Autour de Minuit en tant que Graphiste 3D sur The Ringer de Chris Shepherd, Panique au village : La bûche de Noël de Vincent Patar et Stéphane Aubier, Panique au village : La Foire Agricole de Vincent Patar et Stéphane Aubier, The Race de Michael Le Meur, pour Xilam Animation en tant Graphiste 3D sur J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin, pour ExFool’s Production en tant que graphiste 3D et Compositing sur Goutte d’Or de Christophe Peladan.

Créée en 2002, La Station Animation est un groupe de création et de production d’animation pour le cinéma et la télévision. Gérée par ses fondateurs, la maison produit également des films d’animation publicitaires. De la 2D à la 3D, de l’institutionnel à la publicité, de la série jeunesse originale au long-métrage d’animation, La Station Animation est sur tous les fronts! Basée à Paris et à Arles, elle s’appuie sur de solides partenaires artistiques et technologiques. La Station Animation travaille aujourd’hui avec plusieurs grandes chaînes hertziennes, sociétés de productions de cinéma françaises et étrangères, mais aussi avec de grandes agences de publicité.



Matinée du volume #2 • Lundi 25 Avril • 11h • ARVOR (salle 1)

Savoir-faire et production :
FOCUS SUR UNE COPRODUCTION EUROPÉENNE

(Étude de cas)


Intervenants : Blandine Jet, Jean-François Le Corre, Jean-Claude Rozec

Of Unwanted things and people est un long métrage en stop-motion inspiré par l’oeuvre d’Arnost Goldflam. Co-réalisé par Jean-Claude Rozec, Patrik Pašš, David Súkup et Leon Vidmar, il est coproduit entre la République tchèque (MAUR Film), la Slovaquie (Artichoke), la Slovénie (ZVVIKS) et la France (Vivement Lundi !). Une expérience inédite de coproduction européenne quadripartite !


OF UNWANTED THINGS AND PEOPLE
de Jean-Claude Rozec, Patrik Pašš, David Súkup et Leon Vidmar

synopsis : Tom (4 ans), Suzanne (8) et Derek (10) passent le week-end chez leurs grands-parents. Leur grand-mère vient de mourir et leur grand-père semble perdu. En s’improvisant conteuse d’histoires, Suzanne va redonner toute leur place à l’imagination et au merveilleux dans la maison endeuillée et aider sa famille à accepter l’absence de Granny.


En 2015, la société tchèque Maur film a obtenu les droits du livre à succès d’Arnošt Goldflam Of Unwanted Things and People. Le producteur Martin Vandas, qui avait découvert ce livre en le lisant à sa plus jeune fille, avait immédiatement été fasciné par l’originalité, la magie, la sensibilité, la poésie, mais aussi le potentiel cinématographique de ces contes de fées modernes. Bien que leur adaptation au cinéma soit un vrai défi, les histoires de Goldflam invitent, voire aspirent, à devenir des films…
Progressivement, des producteurs slovaques (Artichaut), slovènes (ZVVIKS) et français (Vivement Lundi !) ont rejoint l’équipage de Maur film : ce quatuor se connaît depuis plusieurs années, via le réseau CEE Animation. Ils ont eu l’opportunité de travailler ensemble sur plusieurs projets, et ont tissé des liens forts, l’envie chevillée au corps de réaliser ensemble ce film extraordinaire et audacieux. Des années de développement, de partage et de savoir-faire, leur ont permis de construire un dispositif de coproduction audacieux et unique, basé sur un principe d’équilibre.

C’est pendant ses études de Lettres modernes à l’Université Rennes 2 que Jean-Claude Rozec s’est initié aux techniques d’animation via des ateliers et des stages. Il réalise ses premiers films en auto-production (Chevaliers, avec Julien Leconte, puis The perfect weapon), avant de travailler comme story-boarder, animateur et décorateur volume et 2D sur de nombreuses séries. Il a signé trois courts métrages depuis 2009 : Monstre Sacré (produit par JPL Films), Cul de Bouteille et La Maison de Poussière (produits par Vivement lundi !), tous trois primés dans de nombreux festivals internationaux. Son dernier film, Têtard, a été produit par À perte de vue (KUB).



Matinée du volume #3 • Lundi 25 Avril • 12h • ARVOR (salle 1)

Savoir-faire et outils :
APPORT DE LA 3D POUR LA PRODUCTION
EN VOLUME
(Étude de cas)

Intervenant : Madjid Chamekh (Studio In the Box)


MÊME LES SOURIS VONT AU PARADIS
de Denisa Grimmová et Jan Bubeníček
une production Fresh Films (République Tchèque), Les Films du Cygne (France) en coproduction avec Animoon (Pologne) et CinemArt (Slovaquie)


synopsis : Après un malencontreux accident, une jeune souris au caractère bien trempé et un renardeau plutôt renfermé se retrouvent au paradis des animaux. Dans ce monde nouveau, ils doivent se débarrasser de leurs instincts naturels et suivre tout un parcours vers une vie nouvelle. À travers cette aventure, ils deviennent les meilleurs amis du monde et la suite de leur voyage leur réservera bien des surprises…


« L’aspect visuel du film combine les techniques de stop-motion pour l’animation de marionnettes dans des décors traditionnels, une animation 3D numérique pour certains animaux et insectes qui volent ou qui nagent, avec des effets spéciaux alliant la photogrammétrie, le matte-painting et le vidéo-maping pour les séquences de la Forêt des Forêts.

Les marionnettes ont des armatures articulées en acier, permettant aux animateurs de leur faire prendre toutes les positions et opérer tous les mouvements souhaités. Chaque armature métallique est habillée avec une texture plutôt réaliste de tissu et/ou de poils.
Les têtes (ou parties de têtes) sont également animées avec des expressions spécifiques et une articulation de la mâchoire permettant de synchroniser les dialogues avec les mouvements de la bouche.

Nous avons filmé plus d’une centaine de marionnettes, dans plus de 80 décors et sur 8 plateaux simultanés, pendant près de 14 mois.

Pour accompagner ce travail considérable, nous avons mis en place des outils d’animation numérique pour les scènes de foule, pour la séquence d’action dans le tunnel, ou pour les personnages qui doivent voler ou nager comme les hannetons, baleine, papillons, chauves-souris, lucioles, poissons…

Le studio INTHEBOX en charge du bon déroulement de la partie animation 3D et effets spéciaux numériques en France, a su mettre en place un pipeline adapté au suivi et à la fabrication des éléments numériques et assurer le transfert des données entre les différents sites. Toute la partie stop-motion a été réalisée et tournée à Prague dans les studios Barrandov. Et la partie animation s’est répartie entre trois studios en France, à Annecy, avec le studio INTHEBOX, à Strasbourg avec le studio Amopix et enfin Le Studio Animation à Marseille en région Sud.[…] A travers l’utilisation des outils numériques, l’enjeu a été de préserver les univers originaux créés par Jan et Denisa et l’aspect traditionnel de la stop-motion, avec un pipeline qui permette aux artistes d’exprimer tout leur talent sans avoir à supporter la partie technique et ce, malgré la complexité du grand nombre de tâches à accomplir (tracking 3D, restore, layout, animation 3D, effets spéciaux, intégration et compositing) ».



Penser l'avenir • Mardi 26 Avril • 15h30 • TNB - Salle Parigot (sous-sol)

L’ÉCO-RESPONSABILITÉ DANS L’ANIMATION :
DES ENVIES À LA CONCRÉTISATION

La transition environnementale est aujourd’hui au coeur du débat public avec autant de désirs que d’injonctions, de nécessité que de résistances, d’initiatives naissantes que de projets concrets. Comment connaître et maîtriser l’impact environnemental de l’animation ? Comment réduire au maximum l’empreinte carbone des productions ? Comment promouvoir les bonnes pratiques de production à l’échelle de l’industrie ? Comment imaginer que ces bonnes pratiques puissent par ailleurs bénéficier à la compétitivité des entreprises ?

Ce rendez-vous propose un échange ouvert entre La Cartouch’verte (Bourg Les Valence) qui a déjà initié plusieurs actions concrètes, et l’association Films en Bretagne qui, en coopération avec l’Ecole Européenne Supérieure des Arts de Bretagne (EESAB), souhaite engager un projet structurant de recherche sur ces enjeux et spécifiquement en faveur de l’animation en volume…

Intervenants : Vanessa Buttin-Labarthe, productrice et co-fondatrice de la Cartouch’verte • Benjamin Clauzier, technicien cinéma et membre du groupe de travail éco-production de Films en Bretagne • Roland Decaudun, directeur de l’EESAB Lorient • Damien Buquen, opérateur animation volume, membre du collectif Happy hands et du groupe de travail éco-production de Films en Bretagne • • • ModérationFranck Vialle, directeur de Films en Bretagne

 

La Cartouch’ Verte est née de la volonté de plusieurs acteurs du Pôle de l’Image animée de la Cartoucherie de Bourg-lès-Valence de connaître l’impact environnemental de leur activité afin de le maîtriser et de réduire au maximum leur empreinte carbone.
Si l’impact de production audiovisuelle et cinématographique en prise de vue réelle fait déjà l’objet d’études approfondies et de recommandations, celui de la production d’animation est encore assez méconnu, tant les structures et les techniques sont nombreuses. La Cartoucherie réunit un grand nombre de structures de production qui couvrent une grande partie des techniques de l’animation permettant ainsi d’étudier et analyser un échantillon assez représentatif de l’activité. La Cartouch’ Verte souhaite ainsi contribuer à faire de La Cartoucherie un laboratoire d’expérimentations et de promotion des bonnes pratiques de production à l’échelle de l’industrie, afin de faire du cinéma d’animation une activité la plus éco-responsable possible.

Films en Bretagne et l’EESAB de Lorient ont modélisé un projet d’Académie Pan Européenne du Stop Motion ayant vocation accompagner les acteurs clés du secteur (organismes de formation, techniciens, producteurs, institutions) sur quatre grands axes. Parmi les volets du projet, celui d’un Stop Motion Green Lab visant à engager le Stop Motion dans une transition écoresponsable limitant à la fois son empreinte carbone, et ouvrant des perspectives de gain de compétitivité.
En effet, le Stop Motion reste très ancré dans des processus de fabrication artisanaux : travail manuel, matériaux nocifs, peu de recyclage et de réutilisation (industrie du prototype), peu de connexion avec les acteurs de la tech et les Fablab. Les pouvoirs publics se sont néanmoins saisi récemment des enjeux de transition écologique des secteurs culturels – concernant le cinéma et l’audiovisuel, le CNC s’est engagé fin 2021 dans le collectif Ecoprod et introduit dans ses règlements d’attribution de fonds, des objectifs d’écoresponsabilité. Dans le cadre de ces processus de fabrication, le secteur a besoin (et envie) d’être accompagné : matières, fabrication de prototypes, valorisation des processus… C’est dans ce contexte que Films en Bretagne et l’EESAB ont choisi de se rapprocher du plateau technique Compositic (Université de Bretagne Sud) spécialisé dans la mise en œuvre de composites innovants via la conception de matériaux et procédés automatisés autour de la technologie robotisée de placement de fibres. Autour des procédés additifs de placement de fibres et de matières, l’objectif du plateau technique composiTIC est d’initier des programmes de recherche & développement sur la conception, la qualification de pièces composites et éco-composites de formes complexes et l’industrialisation de leur fabrication. Ces travaux sont réalisés en partenariat avec les principaux acteurs industriels de diverses filières (automobile, nautisme, énergies marines renouvelables…).