“Peut-on vouloir mourir par devoir ? Qu’est-ce que le sacrifice de soi ?” Non, ce ne sont pas les sujets du bac philo, c’est ainsi que, paraphrasant Le Prince de Hombourg de Kleist, supposé ouvrir vendredi le Festival d’Avignon, Aurélie Filippetti entame sa tribune, publiée ce soir dans Le Monde, où elle appelle les intermittents à ne pas perturber les festivals, ces “moments intimes, intenses et paradoxaux” qui “ont su rendre les œuvres de l’esprit accessibles à tous, pour faire de la culture plus qu’un divertissement, plus qu’un supplément d’âme : une nourriture essentielle qui donne corps au vers d’Yves Bonnefoy « le blé qui va lever ici sera le pain de nouveaux échanges ».

http://www.franceculture.fr/emission-revue-de-presse-culturelle-d-antoine-guillot-reflexions-sur-la-question-intermittente-2014-
D’après l’article publié le
30/06/2014
Paru dans
France Culture.fr
Auteur
Antoine Guillot