La confrontation est montée d’un cran dans l’industrie cinématographique française après le retrait au dernier moment des mesures de régulation de l’exploitation des films en sallesqui devaient être présentées par le gouvernement dans le cadre du projet de loi « Liberté de création » (lire la news). Suivie par l’AFCAE (Association Française des Cinémas d’Art et Essai), la filière indépendante unie (BLOC, ARP, UPF) a quitté la réunion organisée lundi par le CNC sur le sujet. Constatant dans un communiqué que « l’absence de régulation profite aujourd’hui aux acteurs en situation dominante, au détriment de la diversité« , les producteurs et distributeurs indépendants soulignent qu' »il ne s’agit pas de guerres partisanes, mais de mettre fin à une situation qui se dégrade d’année en année, en faisant en sorte que de véritables engagements soient pris par les différents acteurs du marché. Des engagements négociés collectivement, contrôlés et sanctionnés, s’ils ne sont pas respectés. » Cineuropa a demandé à deux professionnels d’éclaircir un débat très technique aux conséquences en revanche bien réelles sur la vie des films.

http://cineuropa.org/nw.aspx?t=newsdetail&l=fr&did=306559

D’après l’article publié le
23/03/2016
Paru dans
Cineuropa.org
Auteur
Fabien Lemercier