Mars, 2018

10MarCliquez ici pour découvrir l'horaire11La fabrique de l'image - Photographie au cinéma / Iris cinéma

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Détails

La fabrique de l’image – Photographie au cinéma
Projections, rencontres

Les 10 et 11 mars à l’Iris cinéma – Questembert

 

CARTE BLANCHE AU REALISATEUR ET CHEF OPERATEUR GUILLAUME KOZAKIEWIEZ

Le cadre et la lumière, deux conditions essentielles à la « Fabrique de l’image »
Choisir un cadre, placer la caméra et imaginer ses mouvements, identifier les sources de lumière et doser leur intensité : à la manière d’un artisan, le directeur de la photographie imagine et met en œuvre des solutions pour servir la mise en scène, l’esthétique et le propos d’un film.
But ultime, toucher les spectateurs au cœur.
Mais comment, pourquoi, l’image suscite-t-elle l’émotion ? Quels dispositifs met-on en œuvre pour y parvenir ?
Le rendez-vous « La Fabrique de l’image – Photographie au cinéma » est l’occasion de mettre un coup de projecteur sur ce métier essentiel.

Pour en parler, l’Iris cinéma reçoit Guillaume Kozakiewiez, jeune réalisateur et chef opérateur travaillant en Bretagne. Le temps d’une carte blanche menée par Gaëlle Bédier-Lerays, il évoquera le samedi ses sources d’inspiration à travers deux films qui ont compté  dans son parcours cinéphile et professionnel. Le dimanche, il reviendra  sur sa filmographie comme chef opérateur et réalisateur.

 

SAMEDI 10 MARS A 17H15
Les hauts de Hurlevent
2011. GB. 2h08. Drame, romance de Andrea Arnold (Fish tank, American honey) avec Kaya  Scodelario, James Howson… VOSTF

Angleterre – XIXème siècle. Heathcliff, un enfant vagabond, est recueilli par M. Earnshaw qui vit seul avec ses deux enfants, Hindley et Cathy, dans une ferme isolée. Heathcliff est bientôt confronté aux violences de Hindley, jaloux de l’attention de son père pour cet étranger. Le jeune garçon devient le protégé de Cathy. A la mort de M. Earnshaw, Cathy est courtisée par le fils de riches voisins, laissant peu à peu Heathcliff à la merci de Hindley. A l’annonce du prochain mariage de  Cathy, Heathcliff s’enfuit. L’attachement fraternel qu’il vouait à Cathy se transforme alors en un amour obsessionnel.

Adaptant le célèbre roman d’Emily Brontë avec une fidélité et une intelligence du texte rares, cette version des Hauts de Hurlevent est aussi éblouissante par sa beauté plastique que glaçante par ses silences et ce qu’ils suggèrent. Le Monde

 

SAMEDI 10 MARS A 21H15
Les moissons du ciel
1978. USA. 1h35. Drame de Terrence Malick avec Richard Gere, Brooke Adams… VOSTF   –   Version restaurée
Oscar de la meilleure photographie 1979
Prix de la mise en scène – Festival de Cannes 1979

En 1916, Bill, ouvrier dans une fonderie, sa petite amie Abby et sa sœur Linda quittent Chicago pour faire les moissons au Texas. Voyant là l’opportunité de sortir de la misère, Bill pousse Abby à céder aux avances d’un riche fermier, qu’ils savent atteint d’une maladie incurable…

Les travailleurs malmenés, les amours rompues, les désirs inavoués enchaînent les protagonistes à leur nature humaine, tandis que le spectateur assiste émerveillé aux plans infinis sur la beauté du monde et la quiétude naturelle des espaces silencieux et éternels. Critikat.com

Projections accompagnées d’un échange avec Guillaume Kozakiewiez animé par Gaëlle Bédier Lerays 

Collation proposée aux spectateurs entre les deux films

DIMANCHE 11 MARS A 15H
Salto mortale
2014. France. 1h34
Documentaire de Guillaume Kozakiewiez avec Antoine Rigot, Agathe Olivier

En 2000, Antoine Rigot, funambule virtuose, est victime d’un accident qui le condamne à la paralysie qu’il n’aura de cesse de dompter. Plutôt que de s’éloigner de la scène, cet incident l’incite à devenir à la fois l’objet et le sujet de ses spectacles. Renaît peu à peu le désir de flirter avec l’équilibre. Chute et renaissance d’un funambule, humble et courageux.

Portrait à charge, d’admiration et d’empathie, ce documentaire prenant, formellement très réussi, suit le funambule Antoine Rigot au long de la réinvention de son art au service de ce corps inédit et meurtri. Les Fiches du cinéma

 

DIMANCHE 11 MARS A 17H30
Je les aime tous
2016. France. 29 min. Drame de Guillaume Kozakiewiez avec Corinne Masiero, Alice Barnole, Vincent Jacquet…
Présélectionné aux Césars 2018

Rivée à son bureau, une femme écrit. Dans la nuit un homme se dirige chez elle. Lui, il veut jouir car il n’en peut plus. Il sait que cette femme qui écrit tant de lettres ne lui refusera rien.

Précédé du court-métrage
Tard sur le port
2014. France. 23 min. Drame de Maël Diraison avec Hassan Ayoudj, Nathan Jousni…

A Brest, Rainette a 17 ans et fait de la boxe. Il ne va plus à l’école, ne travaille pas encore, habite toujours chez ses parents qui voudraient bien le voir trouver un petit boulot pour « pas rester sans rien ». Rainette boxe. Il emmerde le travail. Ce qu’il veut c’est beaucoup d’argent, et vite.

Au cours de cet après-midi, Gaëlle Bédier Lerays revient avec Guillaume Kozakiewiez sur son parcours de chef opérateur et de réalisateur, ses sources d’inspiration, ses projets.

 

ANIMATIONS :

Projections accompagnées d’un échange avec Guillaume Kozakiewiez animé par Gaëlle Bédier Lerays

Guillaume Kozakiewiez
L’Image-monde. C’est la photographie d’abord, l’image fixe, qui passionne Guillaume Kozakiewiez, et qu’il pratique assidûment. S’ensuit la pratique du montage, le jeu de  l’image avec la durée, et avec elle l’idée d’un déroulé, d’un rythme et d’un déploiement visuel et sonore, tout cela qui le porte à s’intéresser à l’image mouvement.
Autodidacte – qui se formera plus tard à la lumière – c’est le portrait qui retient le cinéaste, la rencontre, et ce bout de réel que le cinéma aide à regarder, et à partager.
Leonarda (2007), La Lutte n’est pas pour tous (2011), Filmradiofilm (2012) et Salto Mortale (2014) forment les premières pièces d’une œuvre documentaire divisée en portraits pluriels ou singuliers. Il dit « faire ses films en filmant (…) intuitivement ». Il aide aussi les autres à transformer leurs imaginaires en images, en mettant son  talent de chef opérateur au service de leurs projets, documentaires ou courts-métrages.
Il y a peu, le désir de fiction s’est invité dans la danse : même si Je les aime tous, un court-métrage présélectionné aux Césars cette année et en compétition nationale à Clermont-Ferrand, s’ancre dans une histoire aussi intensément incarnée dans la vie que sur l’écran (par Grisélidis Réal et Corinne Masiero, respectivement), il est sa lecture des écrits et de la vie de l’écrivaine-prostituée helvétique. Guillaume écrit actuellement le scénario de son premier long-métrage de fiction, Louise.
À travers des extraits d’œuvres qui l’ont influencé et l’inspirent encore, ce sera notre tour d’aller à la rencontre de Guillaume Kozakiewiez, le réalisateur et le chef opérateur, le cinéphile aussi. Nous irons ensemble sonder ses  images, ce qu’il y cherche, ce qu’on y trouve. Et comment la lumière et le cadre lui permettent, peut-être, de mieux accorder son monde… GBL

Gaëlle Bédier-Lerays
Après des études littéraires et une formation de comédienne, Gaëlle Bédier Lerays passe quelques années sur les planches avant de bifurquer vers l’édition. Le hasard, heureux, lui offre en 2011 l’opportunité d’écrire pour le cinéma. Elle écrit depuis sous le nom de Gaell B. Lerays, pour différents supports – Les Fiches du cinéma, Films en Bretagne – couvre des festivals et multiplie les collaborations. Elle intervient aussi dans le cadre de formations, conférences, masterclass et animation de séances, autant d’occasions de partage et d’échange avec des publics variés.

Quand ?

Mars 10 (Samedi) - 11 (Dimanche)