Synopsis : Arab et Tarzan ont le cinéma chevillé au corps, au point de sembler eux-mêmes des personnages échappés d’une fiction… Entre 2014 et 2020, du tournage de leur premier long-métrage « Dégradé » au tournage du deuxième « Gaza mon amour », se dresse un portrait sensible de ce « cinéaste à deux têtes », déjà figure mythique du 7ème art. On découvre d’entrée les deux frères sur le plateau, qu’ils transforment en chaos. C’est leur méthode, et l’on ne sait déjà plus si nous sommes dans la réalité ou sur un plateau de cinéma. Malgré ce chaos apparent, on suit dans la foulée la sélection de leur film à Cannes, où le couple gémellaire se retrouve dans la lumière des projecteurs. Médiatisés, applaudis, Arab et Tarzan se retrouvent néanmoins à Paris, sans papiers officiels, dans cette pièce de 25m2 au cœur de la ville. Ils en font leur monde, et le documentaire suit dès lors les cinéastes se remettre au travail pour le film d’après. C’est alors une immersion sans détour et au plus proche de ce couple touchant et sans cesse à la tâche qui opère. Sans recours aux entretiens classiques, mais par touches impressionnistes, un portrait mental se construit et immerge le spectateur au cœur d’une gémellité insolite, qui donne au cinéma un caractère de nécessité, urgence et souffle de vie.
Direction & photography : Guillaume Kozakiewiez
Images additionnelles : Additional footage Leo Lefèvre
Son : Guillaume Kozakiewiez & Maude Gallon
Musique originale : Olivier Fuchs Montage
Image / Editing : Nico Peltier & Kamel Maad
Montage son & mixage : Kinane Moualla
Étalonnage : Aïdan Obrist
Productrices : Adeline Le Dantec & Milana Christitch
2020 • documentaire • 1h14