Un film de Marine Blanken et Éric Prémel
« Il y a un temps pour toute chose. Un pour naitre et un pour mourir. Un pour planter, un pour arracher. Un temps pour bâtir et un temps pour démolir. Car tout va en un même lieu. Tout a été fait de la poudre et tout retourne en poudre. Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement… »
Gérard Gartner, 82 ans, sculpteur, a un chalumeau dans la tête. Gouailleur et philosophe, il organise l’escamotage final de ce qui l’a construit, afin de se rendre libre, afin de libérer la matière. Un film où il est question de l’âme tsigane, de la boxe, de la fidélité, de Giacometti et de décharges, de transhumances et d’anarchie, des Saintes-Maries-de-la-Mer et des filiations, de l’art et du recommencement, du beau et du laid, de l’infiniment petit et de l’infiniment grand ; un film qui parle de la mort et surtout de la vie.