Appel à candidatures : délégation francophone / REGARD, Festival international de court métrage à Saguenay

REVERS revient en ce début d’année au cinéma Arvor, les 10 et 11 janvier. Cette année, la formule change. A raison de 4 séances jusqu’à juin, nous proposons d’explorer l’univers d’un documentariste à travers plusieurs films (un film issu de sa filmographie, et d’autres qui ont inspiré son travail) et une masterclass consacrée à un thème qui fait sa singularité. 

Notre premier invité cette année est le cinéaste CLAUDIO PAZIENZA. Voici le programme : 

Né en Italie, Claudio Pazienza est un maître du documentaire de création. 

Essai cinématographique, journal filmé, écriture fictionnelle, matériaux du réel, observations scientifiques… ses films oscillent entre les genres et les mouvements de pensée. 

VENDREDI 10 JANVIER à 20H15 au CINEMA ARVOR > PROJECTION

• Esprit de bière, de Claudio PAZIENZA (2000, 52′)

Un film sur la bière ? Vous êtes sûrs ? C’est bien le sujet proposé ? Alors… Que peut-on dire ? Que peut-on montrer ? Que peut-on expérimenter ? Et… Qui peut l’expérimenter ? Qui peut en parler ? Qui peut l’avaler ? Mais… est-ce vraiment la question ?

• L’île aux fleurs, de Jorge FURTADO (1989, 13′)

Documentaire, démonstration, manifeste ? Difficile de qualifier ce court-métrage. Vous allez suivre les méandres du parcours d’une tomate depuis son champ jusqu’à un dépotoir qui reçoit des millions de tonnes d’ordures produites chaque jour dans la ville de Porto Alegre où vit le réalisateur.

• Intervista, d’Anri SALA (1998, 26′)

Un étudiant en cinéma découvre un film, muet, où apparaît sa mère, militante communiste sous la dictature albanaise. Il part à la recherche de la bande sonore.

SAMEDI 11 JANVIER à 14h au CINEMA ARVOR > MASTERCLASS

Le cinéaste Claudio Pazienza proposera, à partir d’extraits de ses films, et d’autres cinéastes, une masterclass autour de l’enquête.  

Comment écrire et réaliser une enquête documentaire, avec ce qu’on prépare à l’avance, et ce qui n’est pas prévu et qu’on intègre à cette enquête ?  

Entre la forme de l’enquête lors de l’écriture du projet et ce que cette enquête devient dans le film terminé : que garde-t-on, qu’efface-t-on, que modifie-t-on ?

La Masterclass est gratuite sur inscription. Voici le formulaire.

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Une ciné-conférence à partir des images de la Cinémathèque de Bretagne (1944 à 1945, 60 min, à partir de 12 ans)

Foule en liesse à Rennes, chars américains dans Guingamp, GI’s évoluant dans les ruines de Brest dévastée, reddition allemande dans le Morbihan : les images conservées à la Cinémathèque de Bretagne racontent les longues étapes qui ont jalonné la libération de la Bretagne. Une libération-éclair dans cet été 1944, stoppée à l’automne aux portes de Lorient et de Saint-Nazaire assiégées. L’issue, bien tardive, survient seulement en mai 1945.

Retour sur cette année si particulière, qui a marqué durablement la Bretagne, avec des images de films amateurs, mais aussi professionnels, dont celles de soldats allemands et de cinéastes de l’armée américaine.

Accompagnée par Anna Quéré, responsable éditoriale à Bretagne Culture Diversité.

En partenariat avec Bretagne Culture Diversité.

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Dans le cadre du 100e anniversaire de la grève des ouvrières d’usine de sardines à Douarnenez survenue en 1924, la Cinémathèque de Bretagne présente deux films réalisés par la cinéaste Marie Hélia.

L’usine rouge (1989, 26 min, Paris Brest Productions) retrace l’histoire des conserveries de poisson à Douarnenez racontées par les femmes qui y travaillèrent entre 1905 et 1989 : leurs luttes et leurs grèves aux côtés des marins face aux usiniers peu pressés de délier les cordons de la bourse.

Les filles de la sardine (2000, 52 min, Paris Brest Productions) : elles sont encore 300 environ à travailler dans la dernière et la plus ancienne conserverie de Douarnenez. Embauchées depuis quelques mois ou à poste depuis des années, à l’usine et « hors les murs ». Ce film nous raconte leur quotidien, leurs premiers jours, les conditions de travail, les copines, la solidarité, les revendications, leurs rêves.

Rencontre avec l’association La conserve des Salorges à la lune.

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