Les Rencontres de Films en Bretagne

Vers des politiques culturelles réparatrices ? Comment repenser nos pratiques culturelles à l’heure des crises sociales, économiques, écologiques et démocratiques ? Comment se projeter dans des politiques culturelles futures ?

Pour cette édition renouvelée des Rencontres de Films en Bretagne, la fédération souhaite permettre à ses adhérent·es le temps du recul et de la réflexion. 2028 en ligne de mire, Films en Bretagne propose de traduire sa vocation prospective par un rendez-vous ouvrant la voie d’une réflexion collective au long cours dans la perspective des prochaines élections régionales, notamment.

C’est en Belgique qu’a été dégoté un ouvrage qui semble un outil précieux pour enclencher ce travail en commun : les Neuf essentiels pour des politiques culturelles réparatrices. Sans prétendre apporter une « formule magique », cet ouvrage, à l’initiative de l’association d’éducation permanente Culture & Démocratie qui se définit comme « une plateforme de réflexion, d’observation, d’échange et de sensibilisation à ce qui lie la culture et la démocratie » pose des balises de la réflexion et propose des ressources pour la pousser plus loin.

« Lire ensemble, partager des lectures qui nous dotent d’outils pour recréer des chemins vers l’émancipation. A travers des livres choisis, établir des contacts avec les idées éclairantes de chercheuses et chercheurs, en faire circuler nos lectures et interprétations, nos récits, apprendre avec eux.elles à faire le procès du modèle culturel qui nous a fait entrer dans l’anthropocène (ou capitalocène), établir des responsabilités et s’emparer de tous ces travaux passionnants qui apportent tous une pierre à l’édifice d’une autre organisation sociale, dont il convient d’écrire le cahier des charges, au plus près des principes d’une démocratie directe. Par-là, cartographier les cheminements culturels salutaires. »

Ce rendez-vous sera composé de deux temps complémentaires (l’un jeudi 11/12, l’autre vendredi 12/12) :

• Jeudi 11/12 : un temps introductif avec une prise en main de l’ouvrage des Neuf essentiels pour des politiques culturelles réparatrices et une mise en perspective pour enclencher une vision commune et appréhender les contours de la démarche proposée.

• Vendredi 12/12 : un temps de dialogue, à la manière d’un « arpentage » de trois mots-clés issus de l’ouvrage – Éducation, Travail / démocratie, Interdépendances / récits – par des professionnel·les qui partageront leurs perceptions, expériences et réflexions.

Ces échanges seront nourris de la perspective de Philippe Teillet, politiste, dont les recherches concernent principalement les transformations et la politisation de l’action publique dans le champ des politiques culturelles.

L’ouvrage Neuf essentiels pour des politiques culturelles réparatrices est gratuitement accessible via le lien ci-dessous :

Espaces de libération de la parole et de ressources dans l’audiovisuel et le cinéma

Au travail, nous sommes toutes et tous exposé·es à de multiples risques humains qui peuvent nous affecter mentalement, psychiquement, physiquement. Dans nos métiers du cinéma et de l’audiovisuel, les facteurs de risques sont nombreux (intensité, exigences émotionnelles, autonomie, précarité de l’emploi…) et les tournages peuvent être un lieu de souffrance. Nous sommes trop souvent isolé·es pour faire face à ces sujets graves.

En réaction, l’atelier proposé aux Rencontres ambitionne de mettre le « prendre soin de chacun·e » au centre de nos pratiques de travail. « En lieux sûrs » est un atelier où la parole peut circuler librement sans jugement.

Après un temps d’échange commun, d’état des lieux et de contexte, quatre espaces thématiques (dont la moitié en non-mixité) seront proposés. Ces espaces seront accompagnés par des modérateurices spécialistes des questions de harcèlement, de minorités de genre et de santé mentale. Ces « lieux sûrs » permettront de témoigner, de se soutenir, de partager et de créer collectivement les outils pour se défendre.

L’objectif est de former un corpus d’expériences et d’outils qui soient mis en commun afin que chacun·e dispose des ressources nécessaires pour agir, pour que plus personne ne se retrouve démuni·e face à ces situations.

Les temps informels qui suivront offriront un prolongement des échanges, conversations, réflexions. Ces « lieux sûrs » ont vocation à être réactivés sur des thématiques proches à chaque occasion de rassemblement proposé par Films en Bretagne

Harcèlement, conflits, emprise…ces mots sont de plus en plus souvent évoqués dans le cadre des relations de travail. Tabous pour certain.es, déjà galvaudés pour d’autres. Mais de quoi parlons-nous exactement ?

Cet espace sera le temps d’une heure pour s’initier à l’utilisation des bons mots pour qualifier sa relation de travail, au savoir identifier les situations de violences et les graduer (d’une relation tendue à celle qui relève du harcèlement moral et/ou sexuel) et se donner des repères sur les responsabilités de chacun.e en son métier.

Animé par Catherine Bourdet, médiatrice professionnelle spécialisée dans la santé mentale au travail.

Un « lieu sûr » ouvert au plus grand nombre pour identifier nos formes d’épuisement au travail, de prendre conscience de nos limites. Cet atelier propose de mettre des mots sur ce qu’est le syndrome d’épuisement professionnel (« burnout »), de redonner du sens à ces termes qui traduisent des vécus douloureux au travail. L’enjeu ? Partager ensemble une définition qui donne aux participant·es des clés de compréhension pour pouvoir agir dans nos métiers : savoir en parler pour lever les tabous, identifier les signaux pour sortir du déni, être mieux paré·es pour en affronter les maux, réfléchir à des leviers d’actions pour l’éviter.

Animé par Marion Le Joly.

Jauge limitée à 30 personnes

Malgré des avancées réelles ces dernières années et une prise de conscience accrue des violences sexistes et sexuelles, le cinéma et l’audiovisuel demeurent des milieux où l’on peine encore à évoluer sereinement en tant que femme ou personne minorisée. Les stéréotypes de genre, les remarques sexistes, le sentiment d’imposture, les difficultés à trouver ou prendre sa place, ou encore les remises en question de la part d’homologues continuent d’entraver les parcours professionnels.

Cet atelier propose un espace sécurisé pour libérer la parole, partager des expériences, identifier collectivement les mécanismes de domination à l’œuvre et mettre en lumière les leviers d’action. L’objectif : construire ensemble des pistes concrètes pour favoriser l’égalité, transformer les pratiques et créer des environnements de travail plus justes et plus inclusifs.

Animé par Margaux Gaches, formatrice et consultante violences sexistes et sexuelle dans le secteur culturel

Jauge limitée à 30 personnes

Comment rendre la fabrication du cinéma plus sûre pour les personnes LGBTQIA+ ? Nous sommes les trans, les pédés, les gouines et les bi·e·s qui travaillent dans ce milieu. Chacun·e de nous a déjà encaissé des mots maladroits, des « blagues », des silences gênés, des micro-agressions ou des agressions franches. Des violences qui prennent différentes formes mais prennent racine au même endroit. Alors oui, les choses évoluent, le vent se lève. Mais il peut souffler encore plus fort. Nous avons la certitude qu’ensemble, nous pouvons changer les choses et faire émerger des espaces de création réellement inclusifs.

Animé par Pierre Gauchard et Paulin·e Goasmat, auteurices-réalisateurices.

De l’idée à la diffusion de son œuvre : avec quel argent créons-nous ?

De l’auteurice à la salle de cinéma, en passant par les producteurices et distributeurices, la question de comment vivre aujourd’hui correctement de son métier se pose de plus en plus.

Un auteur-réalisateur, une productrice, une distributrice cinéma et un exploitant nous feront part de leurs expériences face aux questions de dépenses et de rémunération, où des tabous peuvent persister. L’argent étant souvent en débat, il s’agira de comprendre collectivement comment des tensions naissent aussi d’une méconnaissance de la réalité du métier des un·es et des autres.

Avec : Maëlig Cozic-Sova (directeur du Ciné Manivel), Justine Harbonnier (autrice-réalisatrice), Anne-Cécile Rolland (responsable des acquisitions chez Pyramide), Pauline Seigland (productrice chez Films Grand Huit).

Issu d’une volonté politique forte et soutenu par la Région Bretagne, le Contrat d’Objectifs et de Moyens (COM) signé tous les 3 ans, réunit TVR, Tébéo, Tébésud, France 3 Bretagne, la web-télé bretonnante Brezhoweb et Breizh Créative, éditeur de la plate-forme KuB, le web-média breton.

Dans la continuité du COM#4, la 5ème génération du COM – 2025/2028 – est entrée en vigueur à partir de septembre 2025. À l’occasion des Rencontres, les chaînes locales présenteront ce cadre de coproduction, ses objectifs et perspectives.

Avec : Adrien Courtecuisse (Breizh Creative – KuB), Sophie Guillin (France 3 Bretagne), Koulm Lucas (Tébéo et Tébésud), Aurélie Rousseau (TVR), Florent Grouin (Brezhoweb).

En présence des équipes des films.

Dans le cadre de deux journées en immersion au Ciné Manivel, la fédération de professionnel·le·s du cinéma en Bretagne Films en Bretagne vous propose une séance de courts métrages produits par des Breton·ne·s, ainsi que l’occasion de découvrir les différents métiers du cinéma.

La fameuse soirée des Rencontres tant attendue revient, avec, au programme : cocktail et DJ set !

Vers des politiques culturelles réparatrices ? Comment repenser nos pratiques culturelles à l’heure des crises sociales, économiques, écologiques et démocratiques ? Comment se projeter dans des politiques culturelles futures ?

Pour cette édition renouvelée des Rencontres de Films en Bretagne, la fédération souhaite permettre à ses adhérent·es le temps du recul et de la réflexion. 2028 en ligne de mire, Films en Bretagne propose de traduire sa vocation prospective par un rendez-vous ouvrant la voie d’une réflexion collective au long cours dans la perspective des prochaines élections régionales, notamment.

C’est en Belgique qu’a été dégoté un ouvrage qui semble un outil précieux pour enclencher ce travail en commun : les Neuf essentiels pour des politiques culturelles réparatrices. Sans prétendre apporter une « formule magique », cet ouvrage, à l’initiative de l’association d’éducation permanente Culture & Démocratie qui se définit comme « une plateforme de réflexion, d’observation, d’échange et de sensibilisation à ce qui lie la culture et la démocratie » pose des balises de la réflexion et propose des ressources pour la pousser plus loin.

« Lire ensemble, partager des lectures qui nous dotent d’outils pour recréer des chemins vers l’émancipation. A travers des livres choisis, établir des contacts avec les idées éclairantes de chercheuses et chercheurs, en faire circuler nos lectures et interprétations, nos récits, apprendre avec eux.elles à faire le procès du modèle culturel qui nous a fait entrer dans l’anthropocène (ou capitalocène), établir des responsabilités et s’emparer de tous ces travaux passionnants qui apportent tous une pierre à l’édifice d’une autre organisation sociale, dont il convient d’écrire le cahier des charges, au plus près des principes d’une démocratie directe. Par-là, cartographier les cheminements culturels salutaires. »

Ce rendez-vous sera composé de deux temps complémentaires (l’un jeudi 11/12, l’autre vendredi 12/12) :

• Jeudi 11/12 : un temps introductif avec une prise en main de l’ouvrage des Neuf essentiels pour des politiques culturelles réparatrices et une mise en perspective pour enclencher une vision commune et appréhender les contours de la démarche proposée.

• Vendredi 12/12 : un temps de dialogue, à la manière d’un « arpentage » de trois mots-clés issus de l’ouvrage – Éducation, Travail / démocratie, Interdépendances / récits – par des professionnel·les qui partageront leurs perceptions, expériences et réflexions.

Ces échanges seront nourris de la perspective de Philippe Teillet, politiste, dont les recherches concernent principalement les transformations et la politisation de l’action publique dans le champ des politiques culturelles.

L’ouvrage Neuf essentiels pour des politiques culturelles réparatrices est gratuitement accessible via le lien ci-dessous :

Interlude artistique dans le cadre de la rencontre précédente.

Qu’est-ce que se rencontrer ?​

Que faut-il mobiliser d’attention à ce qui entoure une rencontre ?

Que faut-il mobiliser d’écoute de soi, de l’autre pour « entrer en relation » ?​

On dit « entrer »… En tout lieu c’est un acte sensible.​

Trois personnes s’aventurent dans l’espace, en écoutent les vibrations.

Trois personnes se rencontrent, s’accordent, explorent leurs équilibres, en inventant un commun. Est-ce trois corps ou trois mondes qui s’ajustent pour tenir en équilibre ? ​

Depuis l’émerveillement de la diversité de leurs corps, avec leurs partenaires respectifs, visibles ou invisibles, elles ouvrent un chemin partagé chargé.​

En chute libre est une invitation sensible à vivre ensemble, une existence aventureuse, joyeuse et inventive.

La Région Bretagne, en concertation avec Films en Bretagne, a lancé en 2025 un nouveau dispositif : « ICI lieux culturels, saison d’auteur et d’autrice ». Cette aide vise à soutenir les projets d’écriture menés par des auteurs-réalisateurs ou autrices-réalisatrices dans le cadre d’un partenariat avec des acteurs culturels et des structures locales, le temps d’une saison.

À travers le retour d’expérience des premiers lauréats et de la Région Bretagne, cette rencontre a pour but de mieux comprendre ce dispositif, ce qu’il génère pour le travail de recherche du cinéaste et pour les structures qui accompagnent ce travail.

Avec : Paul Marques Duarte (auteur, réalisateur de fiction), Maïwenn Thominot (directrice du festival de Brest), Mégane Murgia (autrice-réalisatrice du documentaire) et un·e représentant·e de Bretagne Cinéma. Rencontre animée par Madeleine Le Royer.

Pour favoriser les rencontres, les échanges plus informels ou faire vos rendez-vous, un lieu de convivialité est proposé au cœur du cinéma !

Pendant les deux journées, Benjamin Clauzier (régisseur) et Gabrielle Pichon (comédienne) mettront en place une installation pour vous interpeller, vous interroger, discuter autour d’une question concoctée pour l’occasion. Les réponses récoltées seront affichées anonymement pour mettre en lumière la diversité des regards et ce qui fait commun…

Redon est desservie par le réseau SNCF (Gare de Redon) en TER ou TGV :

• Depuis Rennes, comptez environ 40 minutes (durée moyenne)
• Depuis Nantes, comptez 44 minutes (durée moyenne)
• Depuis Lorient, comptez environ 1h04 (durée moyenne)
• Depuis Saint-Brieuc, comptez 2h08 (durée moyenne)
• Depuis Paris, comptez 2h36 (durée moyenne)
• Depuis Brest, comptez 3h12 (durée moyenne)

Hôtel de Bretagne (ancien Queen Serenity)
16, avenue de la gare – 35600 Redon
Situé en face de la gare, à 14 minutes à pied du Ciné Manivel

Bel hôtel
42, avenue Jean Burel – 44460 Saint-Nicolas-de-Redon
Situé à 20 minutes à pied, 5 minutes en voiture du Ciné Manivel

Hôtel Ibis Budget
ZA la Porte / 7, rue Louis Guillou – 35600 Redon
Situé à 10 minutes en voiture du Ciné Manivel

Hôtel Sedrez
14, Bis rue Douves – 35600 Redon
Situé dans le centre-ville, à 9 minutes à pied du Ciné Manivel

La Roche du Theil – Centre spirituel
35600 Bains-sur-Oust
Situé à 10 minutes en voiture du Ciné Manivel

Cet établissement propose :

• des chambres doubles avec sdb + WC, petit déjeuner inclus
  (tarif individuel : 53,70 € + 2,50 € de taxe de séjour)
• des chambres 2 lits simples avec lavabo + douche et WC sur le palier, petit déjeuner inclus
  (tarif individuel : 46,70 € + 2,50 € de taxe de séjour)
  (tarif pour 2 personnes : 70,10 €+ 2,50 € de taxe de séjour par personne

Draps et linge de toilette fournis mais il faut faire le lit soi-même.
Secrétariat fermé à 18h. S’organiser pour récupérer les clés avant 18h.
Respecter le calme des lieux.

+ d’hébergements (Office de Tourisme)

Crêperie l’Akène
10, rue du Jeu de Paume 35600 Redon
Menu Films en Bretagne à 15 € (1 galette + 1 crêpe + 1 bolée)

Patates & Compagnie
5, Quai Jean Bart – 35600 Redon

La minoterie
25, Quai Surcouf – 35600 Redon
Formule le midi à 15,90 € (plat + dessert)

Boulangerie Chez Lisa (Le Port)
2, Quai Surcouf – 35600 Redon

+ de restaurants (Office de Tourisme)