3 FILMS ÉPISTOLAIRES · diffusion sur TVR et en festival

Le film Bonjour l’été (Hello Summer) de Martin Smatana et Veronika Zacharová sera diffusé pour la première fois sur ARTE le 22 mars, dans l’émission Court-Circuit. Le film est disponible en replay jusqu’au 21 mai 2026.

La mer, le soleil, les plages et les vacances en famille ! Il suffit de choisir la destination de vos rêves dans le catalogue, de faire vos valises et de prendre la route. Mais… si vos bagages faisaient voyage à part, l’hôtel n’était pas aussi extraordinaire que prévu, la vue de votre chambre s’avérait déroutante et la gastronomie locale avait un goût exotique… inattendu ?

La comédie balnéaire animée de Martin Smatana et Veronika Zacharová a été présentée en première mondiale au festival Animafest Zagreb en juin 2024. Depuis, le film a engrangé plus de 90 sélections en festivals et glané une douzaine de prix dont le Prix du jury jeune au Festival International du Film d’Animation d’Annecy, le Coup de coeur Benshi au Festival Européen du Film Court de Brest ou le Prix BruzzKet à Anima Bruxelles.

Le Festival de cinéma de Douarnenez fêtera sa 47ème édition du 16 au 23 août 2025. Comme chaque année, le Festival embrasse et embrase les cinémas du monde… De tous les mondes. Il interroge aussi les peuples, les minorités, les individualités… mais pas que ! Il accueille et étreint ses invité·es : Aborigènes, Sourd·es, Papou, Kanak, Rroms, Voyageur·euses, Maoris, Catalans, Breton·nes, Intersexes, Trans, etc.

Cette année, pour la 2ème année consécutive, un fil rouge – les Peuples du Brésil – et plus spécifiquement les Peuples d’Amazonie, comme un écho, pour citer l’édito du festival de 2024 : « En 1924, dans les rues de Douarnenez gronde la révolte des sardinières. La même année au Brésil, de massives grèves populaires tentent de déstabiliser le régime colonial. Depuis les premiers jours, le festival de Douarnenez a cette intuition salutaire, par le cinéma et cet « effet miroir », d’incarner une communauté de destin des peuples minorisés. Avec la volonté sans relâche, en s’appuyant sur les singularités de la culture bretonne, d’articuler reconnaissance de nos différences et vœu d’égalité. Cette année encore, d’une rive à l’autre, comme un écho au « réveil des peuples » de 1978, tonnera la « révolte des vivant·e·s ». »

Le Festival offre par ailleurs une place de choix à la production de Bretagne à travers sa programmation Regards d’ici. Parmi les 18 films choisis par un comité de bénévoles animé par l’équipe de Daoulagad Breizh, partenaire historique du Festival, 6 films portés par nos adhérent·es et tournés en Bretagne seront à (re)découvrir.

Avec le Monde des Sourd·es, « la culture Sourde trouve au festival les conditions de son expression, le cadre de la découverte d’œuvres cinématographiques, le partage avec les entendants. Le festival est un instrument de développement, de réflexion, et de mutualisation de populations qui ne se rencontrent jamais. Le tout en partenariat étroit avec l’association des Sourd·es du Finistère et l’AFILS, association des interprètes en LSF. »

Et, bien sûr, de nombreuses rencontres, notamment pour les professionnel·les, auront lieu tout au long du Festival, portés par le Pôl·e Audiovisuel Douarnenez-Cornouaille, un lieu structurant au service de la filière image et son en Bretagne Ouest. Des P’tits Déj thématiques aux lectures de scénarii en jeu et en musique (dans la continuité de ceux portés par Films en Bretagne), les rencontres iront jusqu’à se jeter à l’eau avec une séance… d’aquapitching dans la mer !

Sortez vos maillots de bain !

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Pour sa 24ème édition, le FIFIG fait sa transat’ et vogue vers les îles du Québec !

De l’autre côté de l’Atlantique, il existe des milliers d’îles bordées par le Saint-Laurent, de l’île de Montréal à la grandiose Anticosti, en passant par l’archipel des îles de la Madeleine. Reliées par le même fleuve et rassemblées sous une même province, leurs identités, cependant, sont plurielles. Berceau du cinéma direct, territoires de contraste et de récits fascinants, ces îles sont aussi les témoins d’une histoire intimement liée à la Bretagne et au peuple acadien, nous invitant à réfléchir sur notre passé commun marqué par la colonisation. Les réflexions sur leurs identités et héritages se mêlent aujourd’hui à une inquiétude croissante face à l’avenir. Certaines de ces îles, en particulier les Îles-de-la-Madeleine, font face à des problématiques insulaires multiples et exacerbées : isolées et sur-fréquentées depuis la pandémie, elles subissent également de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique.

Ce sont autant de sujets passionnants et urgents, que nous pourrons approcher et partager ensemble du 20 au 24 août prochain à Groix !

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