Tout commençait en Finistère ?


Depuis quelques semaines, les professionnels du cinéma se mobilisent après l’annonce par le Conseil général du Finistère de sa volonté de mettre un terme au soutien au court-métrage de fiction. Après presque vingt ans d’une politique volontariste, génératrice de talents avec quelque 200 films aidés, cet arrêt suscite l’inquiétude et l’incompréhension chez les professionnels du secteur. D’abord vis-à-vis de l’économie qui sera réalisée par la collectivité au regard de l’impact évident du dispositif. Et surtout d’un point de vue symbolique. Ne plus soutenir la création équivaut à ne plus accompagner les artistes d’aujourd’hui et à prendre le risque de ne pas voir émerger les talents de demain.
Films en Bretagne, Actions Ouest (association des techniciens et comédiens bretons) et le Roc (regroupement des organisations du court) ont donné de la voix auprès de l’institution. Celle-ci s’émeut de la réaction collective du tissu professionnel sans pour l’instant revenir sur sa décision.
Des professionnels témoignent de leur expérience du court, de leur attachement à ce format ainsi qu’à la particularité du paysage cinématographique en Finistère.

Rodolphe Rohart

Ancien responsable du service Arts et territoire au Conseil général du Finistère, en charge de la mise en place de la politique de soutien au cinéma notamment.[/mk_fancy_title][mk_padding_divider size= »10″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text disable_pattern= »true » align= »left » margin_bottom= »0″]

« Le Département avec sa politique audacieuse et singulière a construit en vingt ans un paysage original en matière de cinéma. L’ancrage du cinéma dans le Finistère est très ancien, ça fait partie de son ADN ! Cesser brutalement ce fonds serait un reniement au regard de tout ce qui a été fait, de ce qui en résulte et de l’économie qui serait générée par cette suppression. Le calcul n’est pas du tout en cohérence avec les inévitables répercussions.
Le court-métrage est le lieu de la validation des compétences par l’expérience. C’est le moment où l’on se professionnalise, où l’on se met en situation, où l’on se confronte au public. Pour faire exister un film et a fortiori un court-métrage, il faut beaucoup de gens. C’est un travail besogneux qui se fait sans bruit, souvent de manière invisible : des repérages au tournage en passant par la post-production, c’est un travail de fourmi. Plus de quatre-vingt techniciens et autant de comédiens sont identifiés par Accueil de tournage en Bretagne sur le Finistère.
La fiction courte est aussi un genre qui souffre d’un sous-financement chronique, le faisceau d’aides publiques est plus que nécessaire. L’arrêt du soutien par le département du Finistère peut avoir des conséquences sociales non-négligeables au même titre que la délocalisation d’une entreprise. D’un point de vue politique territoriale, il me semble essentiel de conserver un maillage des aides à plusieurs échelons, sinon on ouvre la porte à la désertification culturelle. »

Liza Guillamot

Assistante à la mise en scène. Au générique d’une douzaine de courts-métrages ou longs-métrages tournés dans le Finistère.[/mk_fancy_title][mk_padding_divider size= »10″][mk_swipe_slideshow images= »8601,8602,8603″ image_width= »1001″ image_height= »601″ direction= »horizontal » animation_speed= »700″ slideshow_speed= »7000″ direction_nav= »true »][vc_column_text disable_pattern= »true » align= »left » margin_bottom= »0″]Photos prises sur le tournage de Le jardin d’Ella de Grégoire Colin à Brest (29), 2014. Copyright Christel Garry.

« Le court-métrage est le lieu de l’accompagnement. C’est un espace privilégié de travail et de rencontres. Les réalisateurs sont en phase de recherche quand ils réalisent leurs premiers films. Sur ces films, que ce soit en préparation ou pendant le tournage, on peut leur apporter beaucoup car paradoxalement on se donne plus de temps que sur les tournages de longs métrages où chacun a un poste de travail défini, des tâches précises. Sur un court, on est moins nombreux et on embrasse plusieurs postes à la fois : on discute beaucoup plus longuement pour bien cerner la démarche artistique du réalisateur, on peut l’épauler davantage. La démarche est plus globale en termes d’investissement et d’accompagnement.
Ce sont autant de moments où chacun se bâtit une expérience, se professionnalise, construit son réseau. Au fil du temps et des tournages, et ils sont nombreux ici dans le Finistère, des équipes se forment, avec des gens qui se connaissent bien, qui ont « grandi » ensemble. On fait ensuite valoir ces expériences sur des projets de plus grande envergure dans le département ou ailleurs en Bretagne. Et quand on a la chance de travailler sur des films qu’on peut qualifier de plus industriels, entre deux tournages, on a la possibilité de refaire du court, parce qu’il y a toujours quelque chose à y apprendre ou à donner. En Bretagne, les deux aides, celle de la Région et celle du Finistère, sont très orientées sur l’artistique. En tant que technicien, on s’inscrit dans cette démarche d’accompagnement artistique. Quand des productions extérieures viennent tourner ici, elles trouvent un réseau de professionnels bien en place, qui ont des expériences variées, sont à la fois opérationnels et sensibilisés à l’idée qu’on se met au service d’un projet artistique. »

Bénédicte Pagnot

Réalisatrice de trois courts-métrages de fiction, d’un long-métrage et de trois documentaires.
« Je ne considère pas que faire un court-métrage, c’est faire en petit ce qu’on a l’intention de faire en grand, c’est autre chose. Bien sûr que c’est le lieu de l’expérimentation, il y a des dispositifs de tournage qu’un court peut permettre de vérifier mais cela va au-delà. Le département du Finistère m’a aidée sur un film qui a été déterminant dans mon parcours. La pluie et le beau temps est mon deuxième court-métrage. Je n’avais pas fait de fiction depuis quelque temps, je réalisais des documentaires et j’écrivais un long métrage de fiction.
Ce film est d’abord synonyme de rencontres professionnelles fortes qui ont inauguré des collaborations sur les films que j’ai fait ensuite. C’est extrêmement précieux d’avoir des collaborateurs qui nous connaissent bien et qui savent comment on travaille, ce que l’on cherche à faire. Ils peuvent anticiper et proposer des choses qui correspondent à notre sensibilité.
Ce film s’articule autour d’une fête de trentenaires. Son tournage m’a permis de mesurer à quel point ça m’intéressait de réfléchir à un groupe, de le constituer en réunissant des comédiens et de chercher ce qui fait que ça fonctionne à l’image. Ça m’a ouvert de nouvelles possibilités pour mes films suivants. Je suis persuadée que ce film m’a encouragée à m’autoriser plus de choses, et avant un tournage de long c’était important. »

Nolwenn Lemesle

Réalisatrice de deux courts-métrages de fiction, d’un long-métrage et co-scénariste de quatre longs-métrages.

« Sid que j’ai tourné à Brest avec l’aide du Finistère a été le premier film que j’ai fait dans des conditions professionnelles, où l’équipe était rémunérée. Sur mon premier film, tout le monde était bénévole et pour Sid c’était une vraie satisfaction de savoir que les gens qui s’embarquaient dans l’aventure seraient payés. C’était surtout important pour les techniciens et comédiens bretons qui faisaient moins de tournages que les parisiens.
Ce qui me choque à l’annonce de ce possible retrait du Finistère sur l’aide au court-métrage, c’est le risque de délitement progressif d’un tissu qui est bien constitué. Je pense aux sociétés de productions finistériennes qui font du court, dont les films circulent partout, qui sont identifiés au niveau national et qui font travailler les gens sur place. Il y a un vrai risque de migration de ces sociétés, des réalisateurs à qui on donnait les moyens jusqu’ici de vivre et travailler dans leur ville.
En tant que cinéaste, quand on tourne dans une région, on la découvre, on s’en nourrit et c’est forcément inspirant pour d’autres projets, on a envie d’y retourner pour y développer une autre histoire. »

SID de Nolwenn Lemesle, Paris-Brest Productions / Gloria Films

Diffusion TV : France 3, TV Rennes, Télébrest, GIE Grand Ouest

Palmarès :

  • Prix Qualité du CNC
  • Prix du Jury au Adana Golden Boll Film Festival en Turquie
  • Prix Coup de Cœur – Coup de gueule, à Courts Devant à Paris
  • Prix du Public au Festival du Film Philosophique de Cracovie

Olivier Bourbeillon

Producteur d’une quarantaine de courts-métrages au sein de Paris-Brest Productions.

« La force cinématographique de ce département est inchangée depuis Epstein. Plus d’un siècle plus tard, les cinéastes aiment le caractère de la population et les paysages finistériens. Au delà de cette matière culturelle, il y a l’indéniable tissu productif composé de sociétés qui accompagnent des jeunes auteurs et d’autres plus confirmés : Paris-Brest, Spirale, Iloz, Aber Images, Tita, Stank, les 48° rugissants, Carrément à l’Ouest travaillent ici et ont besoin que ce fonds perdure, en cohérence avec les autres partenaires, la résidence d’écriture du Groupe Ouest comme les structures de diffusion. C’est la cohérence du système qui fait sa force, stopper le soutien à la création serait nous couper les ailes !
Concrètement le soutien au court-métrage du Conseil général est souvent crucial pour boucler le financement des films courts, financement qui reste extrêmement fragile. Récemment nous avons produit un premier film, Mutter de Guilvic Le Cam pour qui l’aide du Finistère était essentielle. Sur ce film comme sur les autres, d’un point de vue pragmatique et comptable, le montant de l’aide correspond aux dépenses de régie – hébergement, transport, repas –, cet argent est réinvesti directement dans l’économie locale. »

Gwendal Quistrebert

Electricien et chef électricien sur une trentaine de courts-métrages finistériens et sur une vingtaine de téléfilms ou fictions longues en Bretagne et ailleurs.
Réalisateur en 2013 d’un court-métrage Captif soutenu par le Conseil général du Finistère.

« Très concrètement mon film ne se serait pas fait sans cette aide, le soutien de la Région n’était pas suffisant. Le risque est que les films ne se fassent plus, plus ici en tout cas. Mon projet était produit par une société parisienne et c’est le cas de nombreuses autres fictions mais peu importe puisque la réciprocité exigée est que le tournage s’implante ici en Finistère. C’est ce qui a fait que les tournages se sont multipliés et c’est ce qui incite aujourd’hui les plus grosses productions à venir car il y a un vivier de talents et de techniciens confirmés ici. Je pense à Sensito, par exemple, qui a tourné plusieurs fois à Brest (L’amour branque de Pascal Voisine, Boucherie et 9M2 de Sandy Sénéchal) et sur la baie d’Audierne (Crawl de Hervé Lagouttes), la productrice a découvert le Finistère, des équipes, elle a développé un attachement au territoire, et elle est revenue. »

Pascale Breton

Réalisatrice de quatre courts-métrages, dont Les filles du douze, soutenu par le Finistère, et de deux longs-métrages.

« Au niveau d’un territoire excentré comme l’est le Finistère, cette aide décentralisée est très pertinente. C’est un échelon territorial qui intervient en complémentarité des soutiens logistiques des communes, de la présence de formations initiales à l’université ou dans les lycées qui ont une option cinéma (Douarnenez, Lesneven, ndlr) et du tissu de diffusion comme celui qui existe dans le Finistère. C’est le circuit dans son ensemble qui est cohérent. De fait, on voit qu’ailleurs, là où il n’y a pas d’aide, comme dans le Morbihan par exemple, la production est très inférieure.
Faire un court-métrage est aussi un moyen d’entrer intimement en relation avec un territoire, avec le lieu mais aussi ses habitants qui sont associés au film via les décors, la figuration ou aux inévitables coups de mains qu’ils apportent sur un tournage.
En tant que cinéaste, c’est toujours un moment de réflexion sur sa façon de travailler, d’expérimentation, de rencontres avec des comédiens, avec des techniciens pour qui c’est aussi le commencement. Essayer des choses est plus compliqué en long-métrage car on a davantage de pression et une logistique plus importante, le court est un bel espace pour ça, c’est un lieu de liberté essentiel.
Les courts-métrages m’ont aussi beaucoup aidée à passer au long parce qu’ils ont été vus, lors des diffusions télé et en festivals et ont eu un bel accueil critique. Lors des commissions de financement, c’est important de pouvoir s’appuyer sur ce que l’on a fait et de montrer ce que l’on sait faire. »

Les films du 12 de Pascale Breton, Paris-Brest-Productions / A Giorno Films.

Diffusions : Arte, TPS

Palmarès :

  • Nomination au césar du meilleur film court
  • Lutin de la meilleure actrice pour Mélanie Leray
  • Prix de la fiction à Truro
  • Prix de la fiction courte au Celtic film festival
  • Grand Prix au Festival Internationale du Film Européen de Brest
  • Mention spéciale de la presse au Festival du Court-métrage de Pantin
  • Grand prix de la fiction courte à Douarnenez

Karine Charasse

Régisseuse et directrice de production sur une dizaine de courts-métrages tournés dans le Finistère.

« Tout commence en Finistère (bande-annonce commandée par le Conseil général pour communiquer sur le caractère atypique et le dynamisme de ce secteur dans le département, ndlr) et c’est vrai qu’à mon niveau tout a commencé en 2007 sur un premier film avec deux réalisateurs, un producteur, une équipe issus du département. Ce premier court-métrage, Erémia Erèmia de Olivier Broudeur et Anthony Quéré, fut largement diffusé en France, en Europe et même jusqu’au Japon ! Aujourd’hui, force est de constater que la plupart d’entre nous, qui avons multiplié les tournages de court-métrage, avons pu développer nos compétences et notre réseau suite à ces multiples expériences et travailler sur des projets de plus grande envergure de type longs-métrages, séries télévisuelles tant aux niveaux départemental, régional, national, européen qu’international…
Tout commence en Finistère a pour vocation, ambition de revendiquer une personnalité, un état d’esprit, des valeurs communes et c’est le cas, alors pourquoi après des années d’une politique largement reconnue, le CG29 souhaite-t-il se désengager ? Une histoire d’économie, mais qu’en est-il de l’impact sur le processus de création au sens large ? Il est encore plus essentiel aujourd’hui dans notre société de continuer à permettre aux jeunes générations d’émerger, de se professionnaliser en soutenant la diversité et en continuant à promouvoir notre petit bout de territoire comme une vraie terre de Cinéma. »

Éremia, Èremia de Olivier Broudeur et Anthony Quéré, Aber Images

Diffusions : France 3 Nord Ouest, TVR, TéléBrest

Palmarès :

  • Prix Spécial du Jury au Festival national et international du Court Métrage, Clermont-Ferrand

Propos recueillis par Elodie Sonnefraud

 

Photo de Une : tempête sur la côte finistérienne © Frédéric Le Gall

A l’heure où l’on évalue la vitalité d’un secteur à l’aune de ses retombées économiques et en termes d’emploi, deux récentes études, pilotées par le CNC et par Bercy, démontrent que l’investissement public dans les secteurs du cinéma et de l’audiovisuel est démultiplié et irrigue bien au delà de son secteur d’intervention.

En avant-propos d’une autre étude, à l’échelon européen cette fois, Martin Schulz, Président du Parlement Européen, affirme que « la culture est l’une des plus grandes richesses de l’Europe. Sans parler de son immense valeur immatérielle, les secteurs créatifs et culturels représentent 4,3% du PIB de l’Union, près de 7.1 millions d’emplois, essentiellement dans de petites entreprises. La culture est ainsi l’un des plus grands espoirs de l’Europe. Les emplois qu’elle génère ne sont généralement pas délocalisables, ils sollicitent une palette de talents rares et souvent jeunes de notre continent (…) ».

Communiqué de presse de Films en Bretagne – Union des professionnels

Communiqué de presse du ROC

Courrier d’Actions ouest envoyé aux conseillers généraux du Finistère

La page facebook de soutien aux auteurs, réalisateurs et professionnels du cinéma du Finistère

PALMARES de films aidés par le Conseil général du Finistère (liste non-exhaustive)

Du grain à moudre de Sonia Larue (Carlito)

Festival du Film court en plein air de Grenoble

  • Prix du Meilleur Scénario
  • Prix Unifrance
  • Prix du Public

Dounouïa La vie de Olivier Broudeur et Anthony Quéré (Mezzanine Films)

  • Prix Des cinés, la vie Festival Silhouette (Paris)
  • Prix du Public Festival de Vaulx-en-Velin
  • Prix du Public Festival Ciné Junior
  • Prix de l’ASCE Festival International du court-métrage de Clermont-Ferrand
  • Grand Prix Festival Cinémaginaire

Le syndrome du Carambar de Gaël Naizet (Vivement Lundi ! / Paris-Brest productions)

  • Mention du jury France 2 au Festival Européen du Film court de Brest

Quidam de Gaël Naizet (Paris-Brest Productions)

  • Sup’ de Courts, mention du jury professionnel
  • Corse, prix du public
  • Golden Diana (Autriche),
  • Vaux-en-Velin, Prix du public

En boite de Mathieu Paquier (Myria Prod / La Luna)

  • Lauréat du concours de scénario ESTRAN 2008
  • Prix du public au Festival de Voiron 2011
  • Prix du Jury au Festival Séquence de Toulouse 2011
  • Prix de la presse et prix d’interprétation au Festival de Pontault-Combault 2011

Les escargots de Joseph de Sophie Roze (JPL Films)

  • Prix Arte concours de projets d’Annecy (France)
  • Grand prix Beaumarchais Castres (France)
  • Prix jury professionnel Plein La Bobine La Bourboule (France)
  • Prix du film d’animation Pontault Combault (France)
  • Prix Kinerezo Festival Court-Métrange Rennes (France)
  • Prix du meilleur film européen Festival I Castelli Animati d’Ariccia (Italie)
  • Cork Short film Nominee for The European Film Awards (Allemagne)
  • Mention Festival de Lama (Corse)
  • Mention spéciale Tricky Women Festival Vienne (Autriche)
  • Prix du jury professionnel catégorie 6/10 ans Festival Récréacourt de Montreuil (France)
  • Prix du meilleur film pour la jeunesse, Monstra Animated Film Festival Lisboa (Portugal)
  • Festival Ciné35 Prix du jury professionnel (France)
  • Prix FICAM Festival de Meknès (Maroc)
  • Prix du court métrage 5 à 15 minutes, Anifest (République tchèque)
  • Prix du meilleur film pour enfants Festival Animage Penambuco (Brésil)
  • Prix de la mise en scène (direçao de arte) Festival Animage Penambuco (Brésil)
  • Prix « Trudi » du meilleur court-métrage d’animation Festival Maremetraggio de Trieste (Italie)
  • Grand Prix de la SACEM pour la meilleure musique du film professionnel Nuits Méditerranéennes du court-métrage à Corte (Corse)
  • Mention spéciale au festival international du film black de Montreal (Canada)
  • Mention spéciale du jury festival Sedicicorto Forli (Italie)
  • Mention spéciale du jury au festival de RICA à Wissenbourg (France)
  • Sélectionné au Cartoon d’Or (Pays-Bas)

Ruzz et ben de Philippe Jullien (JPL Films / ONF / Arte / Spirale Production)

  • Award of the children jury, Festival International du Cinéma d’Animation de Stuttgart (Allemagne)
  • Prix du meilleur film d’animation moyen métrage ; Festival International du Cinéma pour enfants, Wettbewerb (Alllemagne)
  • Prix du meilleur film d’animation moyen métrage au Festival International de Montevidéo (Uruguay)
  • Prix du jury pour enfants, Diploma for originality,  Bimini (Lettonie)
  • Best Television Program Award, CICDAF, China International Animation Festival (Chine)
  • Prix du jury des enfants, Festival du Film d’Animation pour la jeunesse de Bourg en Bresse (France)
  • 2ème prix du jury, Les nuits magiques de Pessac (France)
  • Meilleur court métrage d’animation prix Génie Awards, Académie canadienne Cinéma et TV

Les princesses de la piste de Marie Hélia (Paris-Brest Productions)

  • Grand prix à Pantin
  • Prix d’interprétation féminine et masculin à Pantin
  • Grand prx à Bruxelles
  • Prix du meilleur scénario et coupe Juliet Berto à Grenoble
  • Prix du public à Cinessonne
  • Prix d’interprétation à Vendômes
  • Paris tout court mention spéciale de la presse
  • Mention spéciale du jury au Festival national et international du Film court de Clermont-Ferrand
  • Prix du public à Créteil
  • Prénommination aux césars 2006
  • Cannes Prix Gras Savoye
  • Prix lanterna à Tours

Nous d’Olivier Hems (.Mille et Une. Films / Paris-Brest productions)

  • Programme «Lycéens au cinéma» Région Bretagne et Région Centre
  • Prix du meilleur court-métrage (festival Alternativa de Barcelone)
  • Grand prix (festival philosophique de Cracovie)
  • Prix de la direction artistique (festival Coltopotere de Bergame)
  • Prix de la région Rhône-Alpes (festival de Villeurbanne)
  • Grand prix et prix Beaumarchais (Rencontres européennes de Vannes)
  • Prix du jury (festival de Limoges)
  • Prix du meilleur court-métrage (Festival international du film policierde Liège)
  • Prix spécial du Jury (Colcoa – Los Angeles)
  • Prix 2010 Court du Polar (Lyon)

Le Baiser de Stéfan Lelay (Les Films du Varech)

  • Diffusion Canal +, Eurocinema (USA), Canal + Pologne, Be TV (Belgique)
  • Distribution en salle RADI (Réseau Alternatif de Diffusion)
  • Diffusion en dans 300 salles devant le film «Odette tout le monde »
  • 1er prix du jury, Festival Cours-Métrage, Aix en Provence
  • Prix du public, Festival Alet-Les-Bains
  • Prix de la critique du meilleur court-métrage, Festival du Film de Montréal
  • Prix du Public, Compétition Européenne du Court-Métrage, Gardannes
  • Prix du Public, Festiv’Art, Limoges
  • Grand Prix Cocotte Minute, Festival Européen du Court-Métrage, Brest
  • Prix Ciné Cinéma, Festival Utopiales, compétition de courts-métrages fantastiques, Nantes
  • Prix Super Short, Fike, Evora (Portugal)
  • Prix du jury  et Prix du public, Festival du court-métrage, Fréjus
  • Grand Prix, Festival du film fantastique de Gérardmer
  • Prix du public, festival international de courts métrages de Lille
  • Mention du jury. Festival Itinérances d’Ales
  • Prix du jury – Orange film court
  • Prix rencontres, festival du film numérique de Mantes La Jolie
  • Prix de la réalisation, rencontres ciné-Jeunes d’Albi
  • Prix du public, Festival du film court de Voiron
  • Prix de la comédie, Festival Sopot (Pologne)
  • Grand prix, festival Black and White (Portugal)

La Carte de Stefan Lelay (Les films du varech)

  • Diffusion Canal +, Canal + Pologne, Espagne, Be TV (Belgique), Orange Cinéma.
  • Distribution en salle RADI (Réseau Alternatif de Diffusion)
  • Prix à la qualité du CNC
  • Grand prix Fantasporto festival
  • Prix du public – Ouroux sur Morvan
  • Prix de la réalisation – Festivaloire
  • Prix du public – Festival Cabestany
  • Prix de la réalisation – festival l’ombre d’uncourt
  • Prix coup de coeur du festival, Festival l’ombre d’un court
  • Prix du meilleur court – Pennine film festival
  • Mention du jury – Festival Récréacourt
  • Prix du public – Festival cinéma 35
  • 1er prix – festival d’Angoulème
  • Prix du meilleur court métrage – Festival de Belgrade
  • Prix coop Breiz – festival de Vannes
  • Prix de la ville – Festival Cas de rage
  • Coup de coeur du jury – Festival des 24 courts
  • Prix des scolaires – Festival les toiles de mer
  • prix du public – festiva les toiles de mer – 2010
  • Prix des effets spéciaux – Festival Lussacais
  • Grand prix – Vidéo festival Imperia (Italie)
  • Prix du public – Festival Black and white
  • 2eme prix – Shots If Sff
  • Prix excellence – Busan Festival (Japon)
  • 2eme prix – Festival Etang d’art
  • Prix du public et mention spéciale du jury – festival FX de Bègles
  • Mention spéciale du jury – festival de Hambourg
  • Grand prix Festival de Voiron
  • Ours d’or – Festival Ebensee (Allemagne)
  • Prix du public – Festival de Wimbledon (GB)
  • 5eme prix – festival ciné sans filets
  • Grand prix – Marmara film compétition
  • Grand prix fiction – Magma film festival (Italie)
  • Prix du meilleur film muet – Busho film festival
  • Cochonnet d’or – Festival de la ciotat
  • Prix du public – MSFF festival
  • Prix du public – Festival de Velisy
  • Prix du jury – festival de Frejus
  • prix du meilleur court métrage – corti a ponte
  • prix du meilleur film international – Autumn short film festival
  • 3ème prix – XXS Kurtzfilm festival