Le Festival du cinéma palestinien de Rennes Métropole revient du 24 au 30 mars 2025 pour une 3ème édition. Organisée par l’association Salam, le Festival met en lumière les récits cinématographiques palestiniens dans toute leur richesse et leur diversité.
Cette année, c’est le cinéaste palestinien Rashid Masharawi qui sera à l’honneur. L’occasion de repartager ici notre article-dossier sur son projet From Ground Zero, une anthologie de courts métrages produite par la société rennaise Coorigines Productions. Une anthologie sortie en salle en février dernier et qui était, par ailleurs, shortlistée pour les Oscars 2025.
Le Festival propose aussi une journée de rencontres pour les professionnel·les, le vendredi 28 mars au Cinéma du TNB. Une invitation à échanger sur la production et la programmation du cinéma palestinien mais également sur les conditions de tournage en Palestine : comment réaliser des films en situation de guerre et d’occupation ?
L'édito du Festival
« Depuis 2023, l’association Salam déploie chaque année sur le territoire de Rennes Métropole un festival de cinéma palestinien. En 2025, celui-ci évolue et s’intitule désormais SARD le Festival de cinéma palestinien de Rennes Métropole. Mot arabe, « Sard » signifie « narrative » en anglais et « récit » en français. Ce terme fait ainsi écho à ce qui anime l’association depuis la création du festival, à savoir promouvoir les récits cinématographiques palestiniens dans leur richesse et leur diversité.
Avec le festival Sard, c’est la Palestine qui se raconte au cinéma. De plus, grâce aux multiples partenariats noués à différentes échelles (locale, régionale, nationale et internationale), la découverte du cinéma palestinien s’offre sous diverses facettes (cinéma de répertoire, contemporain, formes courtes, documentaires, rencontres professionnelles). Le festival souhaite se déployer d’année en année en renforçant les liens étroits qu’il noue avec les différent·es acteur·rices investi·es dans la création et la promotion du cinéma palestinien. Pour cette 3e édition, l’équipe a décidé de mettre à l’honneur le cinéaste Rashid Masharawi, dont vous pourrez retrouver plusieurs films à l’affiche »
FOCUS SUR LA PROGRAMMATION :
FROM GROUND ZERO de Mashid Masharawi
📅 VENDREDI 28/03 à 20h30 📍 Cinéma du TNB
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Ce projet, lancé par Rashid Masharawi, un cinéaste palestinien originaire de Gaza, donne la parole aux Gazaouis. Une parole devenue difficilement audible mais qu’il est plus que nécessaire d’en garder des traces pour connaitre ce qui est vécu, pour que la mémoire soit conservée. Nous vous invitons notamment à écouter l’entretien de Rashid Masharawi réalisé par David Chivers avec Make Art Not War, podcast qui explore le rôle essentiel de l’art face aux défis que traverse le monde. |
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Laura Nikolov est productrice au sein de la société rennaise Coorigines Production créée en 2023. Elle travaille avec beaucoup de cinéastes étrangers, donnant à voir des récits et des imaginaires auxquels nous avons parfois peu accès. Elle produit notamment From Ground Zero, documentaire qui réunit 22 court-métrages réalisés par des cinéastes à Gaza. À l’occasion de sa sortie en salle le 12 février dernier, nous sommes allés à la rencontre de celle qui soutient un cinéma indépendant qui relie les lieux, le temps, les cultures. |
Master Class avec Rashid Masharawi
📅 LUNDI 24/03 à 18h00 📍 Le Tambour
Master Class animée par le conférencier Hussam Hindi
JOURNÉE PROFESSIONNELLE :
📅 VENDREDI 28/03 📍 Cinéma du TNB
10h00 | Petit-Déjeuner pro : "la production du cinéma palestinien"
Échange sur la production du cinéma palestinien avec des cinéastes palestinien·nes autour de leurs projets, Zoé Peyssonnerie (Bretagne cinéma) et des producteurices.
14h00 | Table ronde : "programmer le cinéma palestinien en France"
Échange sur la diffusion du cinéma palestinien en France avec des exploitant·es et des programmateurices de festivals et de cinéma.
18h00 | Table ronde "Tourner en situation de guerre/occupation"
Échange avec plusieurs cinéastes palestinien·nes sur les conditions de tournage en Palestine : Comment réalise-t-on des films en situation de guerre et d’occupation ?
