parcours documentaire : AFFIRMER SON DISPOSITIF ET SES INTENTIONS · compagnonnages, expérimentations, études de cas


formation terminée. Retrouvez le programme ci-dessous

indicateurs de résultats

Nombre de stagiaires ayant suivi cette formation : 12

Taux de réalisation : 100%

Taux de satisfaction : 4,4/5

Pourcentage de stagiaires conseillant cette formation à d’autres personnes exerçant le même métier : 100%

Quelques Commentaires :

« La formation m’a permis de clarifier les enjeux de la création documentaire et d’orienter mes réflexions en amont de l’écriture. Elle m’a permis de mieux appréhender certains éléments de dispositif et de mise en scène qui peuvent nous permettent de ‘faire cinéma' », « Merci à tous et à toutes d’avoir donné autant d’énergie pour monter cette formation. C’est un outil précieux pour nous en tant qu’auteur.trice / réalisateur.trice d’avoir des espaces pour réfléchir et avancer ensemble sur nos projets de film. Longue vie à Film en Bretagne ! »

points forts de la formation :

« – L’aspect « sur mesure » joint à la force du groupe. Les projets de chacun sont discutés à la fois ensemble et en entretien individuel, ce qui permet des retours assez complets pour bien avancer. – Des formateurs très impliqués ! – La localisation à Mellionnec permet une vraie bulle de rencontre. L’auberge était confortable pour travailler, avec sa grande salle, son réfectoire et son petit salon. – Et la dernière journée est une très belle manière de finir la formation : on quitte cette bulle tous ensemble et allons « à la ville » rencontrer des professionnels autour de nos projets travaillés et portés collectivement pendant 3 semaines. C’est une sortie dynamisante et un précieux temps de travail. De vivre ce moment dans les locaux de Films en Bretagne était particulièrement touchant car la perspective de vraiment faire partie d’un réseau de travail était visible. La bulle de Mellionnec y a éclaté et est devenue concrète. »

« Le côté pluriel entre le projet perso / l’apport technique / les visionnages et rencontres la multiplicité des intervenants et la richesse de leurs regards la qualité d’accueil et de rencontres – le lieu le temps divisé en modules »

« La qualité de tous nos formateurs et formatrices, leur investissement incroyable à nos côtés (jour et nuit:), leur désir d’exigence, leur bienveillance. L’impression de vivre une formation hors norme, précieuse, revigorante pour l’avenir. La possibilité de voir de magnifiques films documentaires et d’en discuter ensuite avec les réals . Et la joie de rencontrer les autres stagiaires, tout aussi investi.e.s. Le sentiment d’être écouté.e, la formation s’adapte au fur et à mesure à nos besoins et se fait en co-construction. La disponibilité et le sourire de toute l’équipe de Films en Bretagne. Leur combat à nos côtés pour trouver les financements pour la formation. »

« 

Ces informations sont collectées auprès de nos stagiaires via Digiforma, notre outil de gestion de formation. Si vous souhaitez des informations complémentaires, merci de nous contacter par mail ou téléphone.

Image extraite du film documentaire Compagnons de route, co-écrit par Swen de Pauw

Inscription closes

Participez à un parcours de 3 sessions à Mellionnec ! De l’expérimentation technique à l’écriture, de l’étude de cas aux retours sur votre projet, notre dispositif vous donne l’opportunité d’apprendre et de créer dans l’environnement stimulant d’une immersion à Ty Films. Bénéficiez d’un compagnonnage de professionnel·e·s chevronné·e·s et reconnu·e·s, choisies pour leur expérience du métier, leur technicité, les récits et partage d’une vision proposées par leur filmographie. Ils et elles vous accompagneront tout au long de votre cheminement, à chaque étape d’un parcours qui vous permettra d’affiner votre démarche documentaire, de construire, de partager vos projets tout en tissant des liens précieux dans le domaine documentaire. Leurs connaissances approfondies et leurs conseils avisés vous aideront à perfectionner votre travail et à affirmer votre approche artistique.

Réactif et souple, ce dispositif s’opère en co-construction avec les participant·e·s, en fonction de leurs besoins et problématiques présentes et à venir. Les inter-sessions constituent des temps de maturation des projets.

Films en Bretagne & Ty Films assurent la continuité du parcours au niveau pédagogique et le suivi des participant·e·s.

avec le soutien de

description

Le parcours proposé est composé de 3 volets complémentaires :

  • un volet expérimental (écriture et technique)
  • un volet d’études de cas
  • un volet développement de projet personnel et pitch et retours professionnels

La formation est pensée en co-construction avec les participant·e·s et fait l’objet de points d’étapes tout au long du parcours. 

 

Objectifs pédagogiques :  
  • Maîtriser les outils techniques
  • Affiner et mettre en place son dispositif technique de film documentaire
  • Développer ses compétences d’écriture et confronter sa vision
  • Développer sa vision du documentaire pour enrichir son projet de film 
  • Savoir déterminer la forme artistique de son projet
  • Formaliser son projet dans une optique de production et devant un public
  • Développer son réseau professionnel

 

Publics :  

 Pré-requis :   Maîtriser les bases techniques de la réalisation audiovisuelle et avoir un projet de film documentaire en cours ou à venir

  • Auteurs et autrices Réalisateurs et réalisatrices souhaitant structurer et enrichir leur projet documentaire quelle qu’en soit la forme
  • Artiste des arts visuels souhaitant engager un projet cinématographique ou audiovisuel dans le champ du documentaire

 

Effectif :  
  • 12 stagiaires maximum
  • CANDIDATURES jusqu’au 18 octobre 2023 (candidatures étudiées dans l’ordre d’arrivée)

 

Dates 
  • module 1 : du 4 au 8 et du 11 au 15 décembre 2023
    EXPÉRIMENTER LES TECHNIQUES, CHOISIR, AFFINER SON DISPOSITIF
     (10 jours, soit 70h)
     
  • module 2 : du 8 au 12 janvier 2024
    PRATIQUES & ÉCRITURE : LE DISPOSITIF PARTICIPE AU RÉCIT
    (5 jours, soit 40h)
     
  • module 3 : du 29 janvier au 2 février 2024
    AFFIRMER INTENTIONS ET DISPOSITIF, DÉFENDRE SON DOSSIER
     (5 jours, soit 35h)+ 8 heures en distanciel : études de cas, consultations, partages d’expériences

 

Suivi, évaluation et validation :  
  • avant la formation :  analyse du dossier et entretien
  • pendant la formation : points d’étapes réguliers, en groupe et individuellement
  • à l’issue de la formation : auto-évaluation / retour sur les projets par un panel de professionnel·le·s 

 

Durée totale et lieu de la formation :  
  • 21 jours, soit 153 heures (dont 8 heures en distanciel)
  • Mellionnec (Côtes d’Armor)

 

Coût pédagogique :  
  • 6740 € TTC (44 € / heure)

Cette formation est éligible à une prise en charge par l’Afdas et les autres OPCO, ainsi que Pôle Emploi. Contactez-nous pour que nous puissions vous renseigner sur l’aspect financier de votre formation : 09 81 92 55 84

Un hébergement en pension complète est proposé sur place par Ty Films et La Belle Etoile. Pour plus d’information et pour un devis, merci de vous rapprocher de Ty Films au 09 72 65 12 88

Il est impératif de suivre la globalité du parcours de formation. Les personnes inscrites s’engagent ainsi à suivre l’intégralité des 3 modules.

Programme

Objectifs généraux 
  • Développer et consolider ses connaissances théoriques pour enrichir son projet de film documentaire
  • Affiner et mettre en place son dispositif technique de film documentaire
  • Maîtriser les outils techniques image et son
  • Savoir déterminer la forme artistique de son projet
  • Formaliser son projet dans une optique de production et devant un public
  • Développer son réseau professionnel

Ils et elles vous accompagnent :

RESSOURCES découvrez ICI le travail des formateurs et formatrices

Décembre – Janvier – Février

Swen DE PAUW, réalisateur
Swen DE PAUW est auteur-réalisateur de films documentaires. Après Le Divan du monde et Comme elle vient, la sortie de Maîtres , son troisième long-métrage de cinéma, date de février 2023. Il a créé la société de production Projectile en 2008 grâce à laquelle il produit et coproduit tous ses films. Il est également directeur artistique et programmateur des festivals Kings of Doc et KODEX (Kings of Doc Expanded) à Strasbourg et Berlin.
Depuis 2010, il est président de l’association Répliques, pour laquelle il crée et coordonne plusieurs dispositifs dans les domaines de la programmation, la production de films associatifs et l’éducation aux l’images. Avec lui, nous travaillerons les moyens de sortir du « Je » du documentaire, mais aussi du « Pourquoi »… pour arriver au « Comment »…

« Dans son Divan du monde (FID 2015), Swen de Pauw avait posé sa caméra dans l’antre de Georges Federman, psychiatre non conformiste haut en couleurs exerçant à Strasbourg, et dans son cabinet résonnait la douleur de vivre. Pour cette nouvelle investigation consacrée aux institutions, Maîtres nous plonge à huis-clos dans un cabinet d’avocat au sein de cette même ville. On y retrouve Christine Mengus et Nohra Boukara, spécialisées en droits des étrangers, épaulées par Audrey Scarinoff et leurs collaborateurs.Les récits des multiples cas, attristants, atterrants ou tragi-comiques,s’intercalent avec le quotidien de l’exercice juridique. Et au fil des entretiens captés par bribes, évoquant entrée ou sortie irrégulière, interdiction de territoire, droit de séjour ou d’aide médicale, éclatent à l’écran les drames prévisibles, la précarité administrative ou sociale induite par leur situation, des vies suspendues aux décisions judiciaires. Avec, en creux, l’absurde et les aléas des rouages et des verdicts, où s’intriquent la complexité des réglementations – pénales, civiles, administratives, communautaires, ou liées au droit du travail -, labyrinthes dans lesquels se débattent leurs clients. Swen de Pauw dépeint un double portrait, des justiciables et de leur avocates, loin des scènes et de l’emphase des prétoires. Pas de plaidoiries, mais un quotidien fastidieux, besogneux et ingrat avec piles de dossiers, stratégies à mettre en oeuvre. Se joue là un autre théâtre, celui de cette petite communauté à l’oeuvre : des juristes opiniâtres et déterminées, malgré les embûches aperçues ici ou là. Vision âpre, mais non dénuée d’humour, du travail, de l’espace du droit vu de l’intérieur, luttant avec ses contingences, contre ses absurdités, ses dysfonctionnements sans omettre les préjugés en embuscade. Avec Maîtres, Swen de Pauw porte un regard attentif et généreux sur cette courageuse petite troupe de femmes au front. (Nicolas Feodoroff, FID)

Décembre – Janvier 

Aline HUBER, ingénieure « ingénieuse » du son
Diplômée de l’INSAS (Bruxelles), Aline HUBER est ingénieure du son pour le cinéma et la télévision depuis une quinzaine d’années, réinventant au gré des projets la place de la prise de son et la construction sonore en post-production, avec un certain goût pour les grands écarts en naviguant tous azimuts entre le court-métrage d’auteur·e, le documentaire de création, le film expérimental, la série télévisée et le long-métrage pour le cinéma. Elle travaille aussi bien en tournage qu’en montage son / création sonore, et a collaboré à des univers aussi divers et singuliers que ceux de Manon Coubia, Franck Vialle, Josée Dayan, Sharunas Bartas, Marie Dumora, Rachel Lang, Hubert Charuel et tout récemment Ann Sirot et Raphaël Balboni.
Filmographie sélective : Le Syndrome des amours passées d’Ann Sirot et Raphaël Balboni (2023) • Capitaine Marleau – Le Prix à payer de Josée Dayan (2022) • Diane de Poitiers de Josée Dayan (2021) • Loin de vous j’ai grandi de Marie Dumora (2020) • Marée de Manon Coubia (2019) • Mon légionnaire de Rachel Lang (2019) • Aux animaux la guerre d’Alain Tasma (2018) • Vivre sans eux de Jacques Maillot (2018) • Belinda de Marie Dumora (2017) • Antoine Deltour, lanceur d’alerte de Julie Bruchert (2017) • Frost de Šarūnas Bartas (2016) • Tant la vie demande à aimer de Damien Fritsch (2016) • Un éléphant me regarde de Frank Beauvais (2015) • Les Bêtises d’Alice et Rose Phillipon (2014) • 14 – Des armes et des mots de Jan Peter (2013) • La Place de Marie Dumora (2011) • And I ride and I ride de Franck Vialle et Emmanuel Abela (2010)

Décembre 

Malory CONGOSTE, directrice de la photographie, cheffe OPV

Passionnée de cinéma et des métiers de l’image depuis l’enfance, Malory Congoste commence sa formation à la direction de la photographie en passant par les métiers d’électricienne à assistante opératrice de prise de vue. Après plusieurs années d’assistanat sur des fictions, auprès de directeurs de la photographie tel que Antoine Marteau, Thomas Lettelier, ou Luc Pagès, en 2011 elle entame sa propre carrière de cheffe opératrice de prise de vue . Depuis elle assure la direction de la photographie sur des longs métrages, dont  « Dernier Signal » produit par Moana Films et Parasomnia  réalisé par  Benjamin Busnel (sortie prévue début 2024), sur des séries digitales ou TV notamment « le Somnanbuliste » de Jérémy Strohm ( en diffusion actuellement  sur Arte.tv), et sur de nombreux courts métrages.

 

Malory est membre du collectif 50/50 et de l’Union des chefs opérateurs, dans ce cadre elle a participé à l’étude et à la rédaction de l’article « La place des directrices de la photographie dans l’industrie cinématographique » https://www.unionchefsoperateurs.com/la-place-des-directrices-de-la-photographie-dans-lindustrie-cinematographique/

De par ses engagements, sa carrière a toujours été jalonnée d’un travail sur des films documentaires, aux sujets le plus souvent engagés et hors des sentiers battus, notamment:

– « Le Petit Karl » de Stéphane Marelli qui a remporté le Prix du meilleur Documentaire Festival Ecran Jeunesse au Festival de Luchon 2023, (actuellement – en diffusion sur Canal plus Kids)

« Inceste, à hurler du silence » d’Héléne Trigueros, production Futurikon  pour France 3 et Co-photographié avec Prune Brenguier

« L’affaire Maureen Kearney » de Nina Robert pour France 2, sur lequel elle était en renfort auprès de la directrice de la  photographie  Marie Celette.

En plus de la fiction et des documentaires,  elle diversifie son activité à travers des films publicitaires ou vidéoclips mais également en explorant d’autres horizons grâce à un projet architectural au Texas « National Cowgirl Museum » de  Forth Worth (un film d’immersion et une série de films holographiques ) et plusieurs projets d’expositions immersives pour la Philharmonie de Paris.

La prochaine exposition « Métal » démarrera au printemps 2024 à la Cité de la Musique, et présentera des projections immersives réalisées dans le cadre du Hellfest 2023 (https://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/exposition/26866-metal).

Janvier – Février

Marie DUMORA, autrice / réalisatrice
Marie Dumora est scénariste, réalisatrice et directrice de la photographie.
Après des études de philosophie et de lettres modernes, elle travaille comme scripte et assistante. Elle commence son activité de réalisatrice de documentaires à la fin des années 1990. Elle tourne le plus souvent dans l’Est de la France où elle s’est créé un territoire de cinéma. Le personnage d’un film l’amène vers le suivant comme le ferait un fil d’Ariane, si bien qu’il n’est pas rare de le retrouver quelques années plus tard d’un film à l’autre dans ce qui est devenu une sorte de saga documentaire où l’intime relie à l’universel, au mythe, au romanesque et aux autres. Ses films ont été sélectionnés ou récompensés dans de nombreux festivals, la Berlinale (ouverture Panorama), Cannes (programmation de l’ACID), La Viennale, Indie Lisboa, la Mostra du Festival International de Sao Paolo, Amiens, Madrid, Vilnius, le FID Marseille, Festival du réel, Entrevues Belfort…
Filmographie sélective : Loin de vous j’ai grandi (2020 – ACID Cannes 2020 / IDFA / DOXA Vancouver, Canada / IndieLisboa) •  Forbach Swing(2018 – Cinéma du Réel 2019) • Belinda (2017 – Panorama Berlinale 2017 / Indie Lisboa) • Je ne voudrais aimer personne (2008 – Cinéma du Réel 2009) • Tu n’es pas un ange (2000 – Mention spéciale Festival de Belfort)


Philippe AVRIL, producteur Les Films de l’Étranger
Né en 1954, chercheur scientifique de formation, Philippe Avril a été critique de cinéma puis réalisateur de documentaires avant de se tourner, à partir des années 90, vers le journalisme et la production de films puis, dans les années 2000, vers l’enseignement.
Par goût pour les cultures du monde et par cinéphilie, il s’est d’abord intéressé aux cinématographies est- et centrale-européennes puis asiatiques avant d’élargir ses horizons, notamment vers l’Afrique. Il compte aujourd’hui plus de quarante coproductions internationales, la plupart d’entre elles ayant été présentées en première mondiale dans les plus grands festivals.
Philippe Avril développe toujours des projets très divers, de toutes origines, fidèle à sa volonté de découvrir et d’accompagner des talents forts. Il a notamment été engagé sur les films de Pepe Diokno, Sharunas Bartas, Pedro Costa, Adina Pintilie, Katsuya Tomita, Peter Brosens & Jessica Woodworth, Pierre Carniaux, Vimukthi Jayasundara…

coordination : Franck Vialle, directeur de Films en Bretagne / Djamila Salliou, coordinatrice de la formation Ty Films


Des masterclasses pour partager les films
Janvier 

Raphaël MATHIÉ autour de son film « Là-haut perchés »
117 minutes • La Luna Productions
Perchés dans un hameau des Alpes-de-Haute-Provence, Mich, Coco, Christiane, François et les autres résistent comme ils peuvent au temps qui passe, à la solitude et aux infortunes de la vie. Quand une vieille histoire de météorite refait surface.

••• Formé à la réalisation documentaire aux ateliers Varan, Raphaël Mathié a élu le milieu rural comme terrain cinématographique et filme les gens ordi- naires. Le cinéaste met au centre de ses œuvres leurs combats, leurs an- goisses mais aussi leur courage et leur générosité.
Filmographie sélective : Terres amères (2004) • Dernière saison, Combalimon (2007 — Prix découverte SCAM / Sélections ACID Cannes 2007 et IDFA 2007 / Prix spécial du jury SIFF Seattle) • Le Cri (2011 — Grand prix du festival de Gérardmer •  Les Naufrageurs (2014)

BANDE ANNONCE DU FILM 

Janvier

Diego GOVERNATORI autour de son film « Quelle Folie »
87 minutes • Les Films Hatari
Prix du jury et Prix du jury jeune Corsica Doc 2018 / Sélection Officielle Doc Lisboa 2018 / Grand Prix, Prix Mitrani Fipadoc Biarrritz 2019
Aurélien est un ami très proche, atteint du syndrome autistique d’Asperger. Parmi les symptômes, une utilisation atypique du langage qui complique son intégration dans la société. Sa parole témoigne en effet d’une certaine difficulté à incorporer les codes qui régissent les liens et les interactions sociales, ce qui l’exclut de ce fait de toute altérité durable. Au-delà de ce que l’autisme peut expliquer, au-delà aussi des hypothèses que je pourrais formuler, il est un témoignage à son propos qui m’intéresse vivement : le sien. Comment se voit-il, se pense-t-il, s’impressionne-t-il ? Comment se vit-il ?

•••  Né dans le sud de la France en 1981, Diego Governatori s’installe à Paris pour y suivre des études de cinéma. il rentre à La Fémis en section montage, où il réalise Vita di Giacomo avec son frère Luca, un moyen métrage sélectionné à la Cinéfondation à Cannes, puis primé dans de nombreux festivals. il est ensuite reçu comme pensionnaire à la Villa médicis à Rome. Quelle folie est son premier long métrage.
Filmographie sélective : Monsieur Kerrigan (co-réalisé par Clary Demangeon – 2016) • Bagni 66 (co-réalisé par Luca Governatori – 2012 – mention spécial Festival Côté Court) • Vita di Giacomo (co-réalisé par Luca Governatori – 2007 – Grand Prix du jury Brive 2008 / Sélection officielle Cinéfondation Cannes 2007 / Premier Prix, San Sebastian – escuelas de cine)

BANDE ANNONCE DU FILM

Décembre 

Sarah LÉONOR autour de son film « Ceux de la nuit »
70 minutes • Les Films Hatari / Sésame films
Sélection officielle Cinéma du Réel 2022
Le col de Montgenèvre, à la frontière franco-italienne, un lieu de passage depuis la nuit des temps. Martin le géographe en 2017, le lieutenant Mourrat en 1896, Camille et ses amis de Briançon en 2019, toutes et tous ont croisé le destin des hommes, femmes et enfants qui tentent toujours de franchir cette frontière, au péril de leur vie. Des milliers de personnes qu’on n’a pas vues, qu’on ne voit pas, cachées dans les replis de ce paysage. Parmis elles, Blessing, en mai 2018.

•••  Sarah Leonor est née en 1970 à Strasbourg. Elle y a d’abord étudié l’histoire de l’art et le russe, avant de suivre un cursus d’Études Cinématographiques et Audiovisuelles à Paris 7 – Jussieu : Son mémoire portait sur le cinéaste arménien Artavazd Pelechian, dont les enseignements constituent sa formation de cinéaste.
Son premier film, Napoli 90, réalisé en Italie avec Benoît Finck, est sélectionné en 1994 à Cinéma du réel. Suivent plusieurs courts-métrages diffusés dans de nombreux festivals. L’Arpenteur, co-réalisé avec Michel Klein, obtient le prix Jean Vigo en 2002. Ses deux premiers longs métrages de fiction, Au voleur (2009) et Le Grand Homme (2014), ont commencé leurs carrières festivalières respectivement aux festivals de Locarno et de Toronto.
Filmographie sélective : Napoli 90 (coréalisé avec Benoît Finck – 1994) • Les Limbes (1998) • L’Arpenteur (2001) • Le lac et la rivière (2003) • La Goutte-d’Or (2004) • Au voleur (2008) • Le grand homme (2014) • Et il devint montagne (2016)

BANDE ANNONCE DU FILM


Des études de cas pour partager les expériences
Décembre 

 

Sarah LEONOR, autrice / réalisatrice et Michel KLEIN, producteur Les films Hatari pour l’étude de cas Ceux de la nuit (voir ci-dessous).

Michel KLEIN est producteur et dirigeant de la société Les films Hatari fondée en 2002. La société produit des courts-métrages et des longs-métrages de fiction pour le cinéma, et des films documentaires pour le cinéma et la télévision.
Filmographie sélective documentaire : Le fleuve n’est pas une frontière d’Alassane Diago (2022) • Ceux de la nuit de Sarah Leonor(2022) • Journal d’Amérique d’Arnaud des Pallières (2022) • Monsieur Deligny, vagabond efficace de Richard Copans (2018) • Ne croyez surtout pas que je hurle de Frank Beauvais (2018) • Rencontrer mon père d’Alassane Diago (2018) • Quelle folie ! de Diego Governatori (2018) • Inventaire avant disparition de Robin Hunzinger (2017) • Poussières d’Amérique d’Arnaud des Pallières (2011) • Ensuite, ils ont vieilli de S. Louis (2004) • Peau de cochon de Philippe Katerine (2003)

Lucile CODA, autrice / réalisatrice et Emmanuelle JACQ, productrice .Mille et Une films. pour l’étude cas Qu’est-ce qu’on va penser de nous ? 

Il a été ouvrier, cantonnier, balayeur. Elle a toujours été secrétaire. Mes parents s’inquiètent. Pourquoi n’ai-je pas de travail après de longues études si chères ? En mêlant le récit autobiographique à des instants de vie familiale, je tente de retranscrire le chemin parcouru entre rêves d’ascension sociale et désillusion.
Lucile CODA s’est lancée dans ce film alors qu’elle finissait ses études de commerce, qu’elle était tout entière empreinte des écrits d’Annie Ernaux et que le désir de film l’a emporté… Après sa rencontre avec l’équipe de .Mille et Une films. (Gilles PADOVANI et Emmanuelle JACQ), elle suit la première session de la formation « Filmer seul·e » portée par Films en Bretagne et Ty Films en 2021. Le film commence aujourd’hui sa vie de film : c’est un film sensible, profondément ancré, qui va jusqu’à se laisser débordé par la grandeur de ses personnages.

Janvier

 

Lucie RIVOALEN, autrice / réalisatrice et Aurélie ANGEBAULT, productrice Vivement Lundi ! pour l’étude de cas Le bleu te va bien

L’année de ses 57 ans, Maryvonne, atteinte d’un syndrome mnésique, est placée dans l’EHPAD de Landerneau.
Ses trois filles, Lucie, Justine et Lise, encaissent les conséquences de la maladie, mettent leurs vies personnelles en suspend pour soutenir leur mère et s’adapter à cette situation à laquelle elles n’étaient pas préparées à l’approche de la trentaine. Lucie décide alors de filmer de l’intérieur ce corps familial chamboulé. Elle y explore les liens resserrés ou distendus, éprouve les distances nécessaires et parfois impossibles.
Pour ce premier film, délicat dans tous les sens du terme, Lucie RIVOALEN a commencé à filmer sa mère en 2017… Au fil de cinq années de fabrication, le film accompagne la cellule familiale au plus proche de ce qui se passe, au moment où ça se passe, et dans les émotions qui passent… Ce projet documentaire a aussi été un grand chemin fait de rencontres : chez Ty Films au travers de la formation « Du désir de film à l’intention », puis de la résidence d’écriture aux côtés de la réalisatrice et scénariste Céline Dréan. Il y a aussi Marie-Pomme Carteret qui donnera au montage quelque chose d’aussi puissant que subtil, dès l’ouverture du film, où tant de choses se jouent… Et il y a Aurélie ANGEBAULT, productrice chez Vivement Lundi ! qui a porté le film et son développement jusqu’à L’heure D.


inscriptions

Pour vous inscrire :

Merci de télécharger le dossier d’inscription et de l’envoyer complété et accompagné :

– d’une lettre d’intérêt pour la formation, expliquant en quoi cette action de formation répond à vos besoins à court et moyen terme
– d’une présentation de votre film documentaire en cours (3 pages maximum)
– d’un document word avec les liens web de tous matériaux permettant de mieux appréhender votre projet et votre dispositif filmique : inspirations, photos/dessins, images, rushs, sons…

à l’intention de Stéphanie Coquillon, coordinatrice pédagogique : stephaniecoquillon.formation@filmsenbretagne.org ou d’appeler directement le 09 81 92 72 78
Un échange téléphonique avant ou après l’envoi du dossier est nécessaire pour valider l’inscription.

Vous devez également demander un devis et lancer votre demande de prise en charge financière le plus tôt possible, sans attendre les résultats d’admission. Nous pouvons vous aiguiller sur les démarches de prise en charge financière, mais nous vous conseillons de contacter rapidement votre conseiller Afdas et/ou Pôle emploi pour toute question particulière.


POURQUOI SUIVRE CETTE FORMATION ? RETOURS DES STAGIAIRES 2023

Les participants des éditions précédentes ont laissé des retours riches et positifs, témoignant de la transformation de leur approche et de leurs compétences. Rejoignez cette communauté passionnée et profitez d’une occasion unique d’apprendre, d’expérimenter et de grandir en tant que réalisateur documentaire ! 

 

Deux bonnes raisons de choisi cette formation :

Le taux de satisfaction globale sur l’ensemble du parcours de formation 2022 est de 9,3/10

A la question : Conseilleriez-vous cette formation à des personnes exerçant le même métier que vous ? la réponse a été OUI à 100%

Des retours des deux premières éditions :

extraits des commentaires des stagiaires 

« Le lieu de formation, la résidence à Mellionnec permet de se concentrer sur son projet. J’ai apprécié aussi que la formation soit en co-organisation avec les stagiaires en fonction des besoins de chacun »

« La qualité des intervenants, leur écoute, leur disponibilité et leur générosité, le lieu de la formation et notre accueil sur place, les rencontres professionnelles en fin de formation, les échanges avec les autres stagiaires, l’immersion pour nous plonger dans nos projets, la disponibilité de Caroline et Stéphanie pour répondre à nos questionnements, la richesse du programme des quatre semaines »

« Je me sent beaucoup plus confiant sur la note d’intention. Je vais terminer la note intention et réal en cours… puis j’ai un autre projet en jachère et j’ai envie d’enchaîner avec la note sur cet autre projet Je me sens plus confiant pour échanger avec un.e producteur/ rice. Et cela va arriver les prochains jours! 😉 »

« La demi-journée d’échange sur la relation auteur-producteur était passionnante et très utile (gros gain de temps et d’expérience par procuration lorsque l’on est nouvel entrant dans le secteur), les échanges au cours de la semaine et puis, bien sur la journée de confrontation à Lorient, temps fort, qui conclut en apogée la formation. La qualité de l’ambiance au sein du groupe … »

« Ce qui a été cool c’est de pouvoir proposer des choses et que le programme a été adapté en fonction »

*toutes ces données sont traitées via le logiciel de formation Digiforma dans le cadre de la certification qualité QUALIOPI ; plus d’info sur demande


accessibilité

Toutes nos formations se déroulent dans des lieux accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Un accompagnement personnalisé est proposé pour répondre aux besoins spécifiques.

Si vous souhaitez nous faire part d’un déficit sensoriel ou moteur à prendre en compte lors de votre action de formation, merci de contacter Stéphanie Coquillon pour que nous puissions adapter avec vous nos modalités d’accueil.

Contact: 

Stéphanie Coquillon, coordinatrice pédagogique
09 81 92 72 78  / stephaniecoquillon.formation@filmsenbretagne.org

Formation soutenue par le Conseil Régional de Bretagne

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