Le Conseil d’Administration / Le Bureau

6 ans après sa naissance à Landerneau, Olivier Calonnec découvre l’existence du cinéma quand on l’emmène voir Oliver et compagnie. 12 ans plus tard, il cire les bancs de l’Université Rennes 2 (mais pas que) jusqu’à l’obtention de son Master en études cinématographiques. A 23 ans, parachuté dans la ville des frères Lumière, il se lance in extremis dans l’exploration du milieu professionnel du cinéma et pousse la porte du cinéma le Zola à Villeurbanne. De 2012 à 2017, il navigue entre découverte du court métrage et cinéma documentaire, en n’excluant pas de se constituer une tardive cinéphilie en fréquentant les bonnes salles lyonnaises et en rencontrant des personnes portées par de belles valeurs. En 2018, après quelques mois au GRAC, réseau de 90 salles de cinéma, Olivier prend la direction du Zola, salle mono-écran de 241 places, et gère 3 beaux festivals et une programmation ambitieuse, collabore avec 10 salarié·es et 80 bénévoles. En 2021, c’est le retour en Bretagne, à Cinécran, association basée à Vannes (Rencontres du Cinéma Européen, Mois du Doc, Education à l’image…). Le cinéma ? C’est rendre la vie plus intéressante que le cinéma.

Après un parcours universitaire en médiation et patrimoine culturel, avec une orientation particulière vers le documentaire de création, Fannie Campagna rejoint l’équipe de Cinéphare en 2019 en tant que coordinatrice de la mission Zoom Bretagne au sein du réseau des salles de cinéma bretonnes.

Isabelle Vanini a travaillé à la Cinémathèque française puis à la programmation du Forum des Images. En 2019, elle rejoint le comité de sélection du festival d’Annecy. Avant de prendre, en septembre 2022, la direction, pour une mission d’un an, du Ciné-Bourse de Saint-Junien. Membre du comité Animation des Césars, Isabelle Vanini réalise également des interviews pour la revue Blink Blank. Isabelle est déléguée générale de l’AFCA depuis avril 2024.

Après une échappée à Montpellier pour des études d’espagnol, puis en Galice, où elle a découvert avec beaucoup d’intérêt la langue et la culture galiciennes, Elen Rubin a souhaité revenir en Bretagne pour y travailler dans la culture, et reparler breton, cette langue qui a longtemps été pour elle une langue de l’école. C’est comme stagiaire au Festival de cinéma, pour l’édition des Mexicains aux États-Unis en 2005, qu’elle a fait une première escale à Douarnenez et mis un pied dans le cinéma en Bretagne. En 2007, après un master en médiation culturelle à l’université de Paris III, elle rejoint l’équipe de Daoulagad Breizh pour coordonner notamment les projets d’éducation à l’image en breton. Elle a repris la direction de l’association fin 2021. Elle accompagne la diffusion des films de Bretagne depuis près de 20 ans.

Madeleine Leroyer est une documentariste établie à Rennes. Son premier film Numéro 387, produit par ARTE, a été présenté en première à IDFA en 2019 et a reçu, entre autres, le prix Scam-Anna Politkovskaïa du meilleur film au Festival de Films de Femmes de Créteil, en 2020. Son deuxième film, 1996 : Hold-up à Moscou (ARTE, 2021) a reçu une étoile de la Scam en 2022. Elle a récemment réalisé Maïco. Marie-Claude Vaillant-Couturier, la révoltée pour France 5. Madeleine a travaillé comme journaliste indépendante à Moscou de 2008 à 2014 pour différents médias français et francophones. Aujourd’hui, elle intervient régulièrement comme consultante sur des films de réalisateurs exilés et dissidents et participe à des enquêtes journalistiques sur les crimes russes (notamment Poisons, de Jennifer Deschamps, ARTE 2023). Diplômée de Sciences Po en 2007, Madeleine s’est également formée aux Ateliers Varan (2015), à l’IDFAcademy (2016), au Chicken & Egg Pictures Accelerator Lab (2018) et au Groupe Ouest (LIM Boosting Ideas Workshop, 2024). Elle est très active dans différentes associations de professionnels (ARBRE, Films en Bretagne, Unifrance).

Paul Marques Duarte chipe très jeune le caméscope familial pour bricoler des films. Après une licence de cinéma à Rennes et un master pro réalisation à la Sorbonne, Paul réalise deux courts-métrages remarqués en festivals : Jeter l’ancre un seul jour (2018), puis Garfield Coquillage (2022). En parallèle, il se forme à l’écriture au sein de résidences (Groupe Ouest, European Short Pitch, Moulin d’Andé). En 2024, il sort diplômé de l’Atelier scénario de la Fémis. Paul se consacre depuis à la réalisation de films de fiction et défend un cinéma queer, social et décentralisé. En parallèle, il s’essaye régulièrement à d’autres formats (clips musicaux, publicités engagées) et intervient sur des ateliers d’initiation au cinéma pour jeunes publics.

Marion Boé est née en 1983 à Quimper. Adolescente, elle égrène tous les ateliers vidéos de la ville puis elle part faire des études d’audiovisuel à Valenciennes avec la ferme intention de faire du documentaire. Après ses études, elle s’installe à Paris où elle devient monteuse. En 2008, elle réalise son premier documentaire, La Cité des abeilles, co-produit par France 3 Bretagne. Elle revient s’installer en Bretagne en 2015, où elle continue à monter des documentaires. Elle revient à la réalisation en 2024 avec Un pays de papier, produit par Les Films de La Pluie et sélectionné dans de nombreux festivals.

Musicien et compositeur, je me suis fait connaître sur scène avec La Belle Société (Boucherie Prod). Avec Blandine Jet, j’ai créé en 1992 la compagnie de théâtre Légitime Folie, spécialisée dans l’écriture de comédies musicales. Accompagnateur dans l’âme, j’ai ensuite collaboré avec Gérard Delahaye, la Cie des Tarabates et les chorégraphes Patrick Le Doaré et Rachid Ouramdane (Polices !). Depuis quinze ans, je compose pour le cinéma d’animation, la fiction et le documentaire. J’ai eu la chance d’être l’un des six lauréats de la Maison du Film pour la résidence TRIO 2023.

Après des études de cinéma à Rennes et un master en production documentaire à Strasbourg, Sylvie Plunian a fait ses armes à Lussas pendant huit ans. De retour en Bretagne en 2014, elle crée Les Films de la pluie à Logonna Daoulas, dans le Finistère, avec pour ambition d’accompagner des auteurs sur des projets au long cours, et une prédilection pour les coproductions interrégionales et internationales. Au fil des films, Sylvie aime produire des portraits de femmes et d’hommes qui permettent de raconter le monde qui nous entoure à travers des histoires singulières.

Né en 1980, Vincent Gazaigne s’oriente rapidement vers la production audiovisuelle après ses études. En 2004, il rejoint en tant que directeur des productions KUIV, société reconnue pour ses documentaires historiques. Après une première expérience de producteur exécutif au sein de la Générale de production à partir de 2009, il fonde Talweg production en 2012 pour produire des documentaires autour de problématiques sociétales, historiques et culturelles et qui s’efforcent d’affirmer un engagement et une identité formelle forte. Et depuis deux ans, Talweg produit aussi un magazine littéraire pour ARTE et s’est lancée dans le développement et la production de projets d’animation et de fiction. La société travaille aussi autant que possible à l’international et considère que le salut de la production française passe par là aussi. Par ailleurs, Vincent Gazaigne a été lecteur au sein de plusieurs commissions (Procirep-Angoa, Fondation Gan pour le cinéma, Région Bretagne, etc..) et intervient régulièrement comme professeur ou expert dans différentes écoles ou universités.

Après des études de Cinéma à l’Université Rennes 2, il rejoint Mille et Une Films en 2009, où il fait ses premiers pas dans la production audiovisuelle. Il y découvre le plaisir d’accompagner les auteurs et leurs projets de films. En 2019, se rappelant qu’il faut des rebondissements pour créer de bonnes histoires et répondant à d’autres envies, il met en pause sa carrière de producteur et part explorer des terres entièrement différentes. Mais on n’échappe pas facilement au cinéma. Emporté par un fort désir de fiction, il rejoint l’équipe de Blue Hour Films en 2023.

Après des études de droit, Anna Lincoln débute en 2007 dans la production audiovisuelle en coordonnant un magazine mensuel itinérant destiné aux jeunes. Sur le terrain à chaque étape, elle découvre les joies du tournage, du montage et de la post-production. Rapidement, elle est associée par la société Kalanna à la production de projets plus ambitieux, accompagnant des réalisateur.ice.s de documentaire et de fiction dans leur processus créatif. Elle a ainsi façonné un catalogue important de documentaires pour la télévision régionale reflétant la situation sociale, politique et culturelle en Bretagne ainsi que plusieurs courts-métrages et deux unitaires de fiction. Si Kalanna s’est longtemps concentrée sur le développement de la création en langue bretonne, depuis quelques années, Anna dessine une nouvelle ligne éditoriale pour la société en produisant également des documentaires pour le marché national et international.

Comédienne et assistante réalisation, Camille a d’abord fait des études d’ingénieure à l’INSA et a travaillé 2 ans dans la gestion de projet avant d’enfin pouvoir se tourner vers sa passion : le cinéma. Après une licence Arts du Spectacle, elle se forme au CNAD de Saint-Brieuc. Depuis 2013, elle travaille au théâtre avec plusieurs compagnies (notamment La Flamme qu’elle a fondé en 2016) et a joué plusieurs rôles au cinéma. En parallèle de son activité de comédienne, elle commence l’assistanat réalisation en 2018 et découvre le plaisir d’être du côté de la fabrication des films. En 2021, elle complète son panel de compétence avec le casting, d’abord en tant que réplique puis en chargée de casting.

Après une première vie professionnelle dans la publicité à Nouméa, puis aux Communautés Européennes à Bruxelles en tant que chargé de projets, je décide à 34 ans de me consacrer à ma passion. Je me forme à l’Art Dramatique pendant plusieurs années et joue dans les principaux théâtres bruxellois avant de m’installer dans le sud de la France au début des années 2000. Avignon d’abord, puis Marseille où je découvre le jeu pour la caméra, plaisir qui ne me quitte plus depuis. Installé dans le Finistère à l ‘automne 2022 je commence à mettre en scène pour le théâtre, et découvre Films en Bretagne où je mets en place des séances de travail face caméra à destination des adhérent·es de Films en Bretagne.

Ancienne violoniste formée au conservatoire, Manon Poudoulec découvre la comédie puis se tourne vers le cinéma lors de ses études à Montpellier. D’abord scripte et régisseuse, elle devient assistante mise en scène à Paris sur des courts et longs métrages ainsi que des séries. Installée en Bretagne depuis 2007, elle se spécialise dans le casting tout en menant ses projets personnels. Elle réalise plusieurs clips, une pièce de théâtre et, en 2025, le court métrage La Robe Rouge. Elle écrit actuellement son premier long métrage, Le Bruit qui Court.

Il finit ses études de physique par le master Image et Son, dont il sort en 2008. Après quelque temps il part s’installer à Montreuil, tout en gardant un pied en Bretagne. En région parisienne, il alternera entre tournage de fiction et montage son de directs au studio Sonosapiens. De retour en Bretagne, il s’oriente désormais vers le documentaire de création, domaine ayant prouvé ces dernières années sa vitalité et son inventivité narrative et formelle. Il a aussi réalisé des documentaires audio et plusieurs installations sonores présentée notamment aux nuits blanches de Kyoto. Il y a 5 ans, il a cofondé la société de post-production Plouf à Brest.