Le premier film de Camille Sarret a reçu samedi le Prix du « 15e anniversaire » du festival Lumières d’Afrique de Besançon.

Martha Diomandé a été excisée à l’âge de 8 ans dans la « forêt sacrée ». Née en Côte d’Ivoire, fille et petite-fille d’exciseuses, elle ne pouvait y échapper. Danseuse et chorégraphe, elle vit aujourd’hui à Rennes et a décidé de prendre le contrepied de cet héritage en s’engageant dans un combat pour convaincre les femmes de son village natal d’abandonner l’excision. Un combat social et politique, mais aussi intime et familial.

Ce documentaire de 52 minutes est le premier film de Camille Sarret, journaliste diplômée en sciences politiques, spécialiste des questions de genre, droits des femmes et rapports nord-sud.

A travers le portrait de Martha Diomandé, elle propose un regard singulier sur l’excision, ses conséquences et les moyens de militer contre cette pratique qui touche aujourd’hui plus de 125 millions de femmes dans le monde.